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Un nouveau regard, les mots qui se détachent

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27 février 2013

Au pied du ciel

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Silence sous les paupières
les bras et les mains sont des bateaux
les trains roulent et boivent la mer
mots pour corps tout déraille
une boîte à musique entre les fentes
file la voix

Quand on lève les yeux
c'est le délitement de la traîne
cet air étouffant de lumière
lèvres terriblement closes
les doigts occupés de mille choses
papillons c'est la mort ici
toutes ces silhouettes de papier

 

 

lutine

 

 

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18 février 2013

Auréole étrange

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Alors une voix s'éleva, la lune nourrit tant d'ombres détachées du ciel. Quelqu'un viendra autrement que dans l'impuissance, les yeux grands ouverts, et nous marcherons en dehors de la sphère. Serait-ce l'enfant aux deux jambes, dans la gravité de la terre. Il avait choisi le jaune pâle si calme du coma, entracte de l'aube, le soleil séparé en deux. J'ai posé ma main, là où repose l'esprit qui éclaire le monde suspendu au fil de la vie, elle a ressenti les vibrations où nous sommes deux, le mouvement du temps avec dans l'âme l'envie de reprendre le train pendant que les éclairs habitaient ton visage.

  

 

lutine - 18-02-2013

 

 

 

9 février 2013

Trois petits délires

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B - sur papier kraft - fusain - sépia - sanguine - craie blanche

5 février 2013

Les heures suspendues

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Elle peut tout imaginer
l'horizon plus gris que la lumière du jour
grises les voitures en contrebas
grise l’éclaboussure des flaques d’eau

Les insectes aux ailes mouillées
prisonniers de la fente
elle peut les entendre crisser
alors qu'un papillon se brûle sous l'abat-jour

En se penchant un peu elle ne voit pas
elle dit que rien n’est visible
mais entend les détails de la rue
tantôt lisse à la manière d’un tronc élagué
tantôt déchirée
 
Cette ombre occupe mon dos
je suis l’obstacle
toujours devant
toujours immobile
elle voulait me quitter
me devancer dans le sommeil

La douleur devint lancinante
quand elle prit ma place
 

 

lutine

 

 

5 février 2013

La vie circule - suivi d'une lecture de C.

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Viens, tu crois ne rien voir
c'est le ciel qui t'inonde

tu es venu tête nue comme un avenir rebondit
un corps et ses gestes puérils
tu es venu déposer de l'autre côté du rideau
ta pelote de laine et ses mailles
rumeur d'écume.

Qu'y puis-je s'il me semble te voir
liant les branches de nos premiers pas
et c'est le ventre qui bouge
la peau se gonfle si peu mais doucement
alors je te dessine un lit
sous la robe blanche
une source où l'ombre persiste.

Viens, ne crains pas les sons qui se voilent
le silence
l'écho énigmatique des ténèbres
le chiffre des jours dont la fleur se défait.

Je t'écris de ma table
comme je m'adresserais au brouillard
fluide entre mes mains
lorsqu'il me libère
tes lèvres se vêtent d'un sourire
gorgé d'attente

 

lutine

 

un écho de c. ici

http://leforumbleu.net/message.php?id=211245&page=0&fredblog=0

 

 

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29 janvier 2013

La vie circule

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Viens, tu crois ne rien voir et c'est le ciel qui t'inonde. Tu es venu tête nue comme un avenir rebondit des pieds aux épaules, un corps et ses gestes puérils, tu es venu déposer de l'autre côté du rideau ta pelote de laine et ses mailles, rumeur d'écume.

Qu'y puis-je mon rêve s'il me semble te voir liant les branches de nos premiers pas et c'est le ventre qui bouge, la peau se gonfle si peu mais doucement, alors je te dessine un lit, un repas chaud sous la robe blanche, une source où l'ombre persiste.

Viens, ne crains pas les sons qui se voilent, le silence, l'écho énigmatique des ténèbres, le chiffre des jours dont la fleur se défait. Je t'écris de ma table comme je m'adresserais au brouillard fluide entre mes mains, lorsqu'il me libère tes lèvres se vêtent d'un sourire gorgé d'attente.

 

 

 

lutine - 29-01-2013

 

 

27 janvier 2013

Mots muets

 

 

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B - 30 x 40 -

24 janvier 2013

Louise

 

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B - Pastel sec

20 janvier 2013

Louise

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B - mine de plomb

17 janvier 2013

Langue effacée

 

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Je ne pense pas
pas aimantés vers le fleuve
je n’attends plus
la langue effacée
les chiens et les nuages ne changeront rien
ni la musique du Titanic engloutie
accoudée je regarde la surface se défaire
devant les marelles de glace on joue à cloche-pied

Aujourd’hui je parle aux flocons de neige
à la glace éphémère sous le soleil
au froid qui fait son manteau sur mes épaules
il n’y a plus de liaison entre les chemins
jusqu’aux lignes de la main disparues
pas de gare ni pont levis
nous dansions sur place
espérant un lit de plumes sur lequel se coucher

Je n’entends pas le silence
j’ai fermé les yeux
j’écoute au-delà de la nuit
la faible voix de la terre
comme peut le faire un rêve
les trains et les rails continuent leur fuite
les aéroports font croire au septième ciel
les bras séparés agitent des feux de détresse
sous les néons blafards je regarde la vie se transformer
les micros métalliques annoncent qu’il est trop tard

lutine

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