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Un nouveau regard, les mots qui se détachent

Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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24 août 2005

J'aurais dû....

larmes1

J’aurais dû……

Etre mer
Elément de voyage
Glisser sur le sable
Me laisser hâler sur la plage
Briller sous le ciel étoilé
A l’ombre du clair de lune miroiter

Etre eau
Elément de vie
Glisser en toi pour étancher ta soif
Gouttes d’eau au bord de tes lèvres
Aux commissures ruisseler en perles
M’imbiber de tes odeurs pour ne pas oublier

Etre larme
Elément de chagrin
Perler sur ta joue
En sentir le sel
Tes doigts doucement ôtant ma peine
D’une caresse pour mieux m’assécher

Etre pluie
Elément de saison
Tremper ta peau à coups d’averses
Pour mieux t’imprégner de ma passion
Sentir la paume de ta main étendre mon flot
Le long de tes courbes les plus profondes

Etre vague
Elément de colère
Sortir de mes gonds quand le corps dit non
Vague à l’âme le rivage n’a plus de sens
Au plus fort de la tempête me fracasser sur la grève
Cœur disloqué sur un rocher pour mieux couler

Etre sueur
Elément de notre jouissance
Parfumer ta peau de mon sel
Fragrance de nos mélanges
Au moment du bain allier nos mains
de nos effleurements et prolonger l'ineffaçable

Etre encre
Elément de l'écriture
M'incruster sous ta peau avec mes je t'aime
Dessiner mon cœur à tout jamais
Dans ta chair, dans ton sang
Au plus profond de toi et immortaliser l'indélébile
tatouage
.....
.....
Lutin - 07/05/2005
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23 août 2005

L'abîme

falaise_6_etretat
L’abîme

Il en tomba combien dans cet abîme
Et je disparaîtrai un jour dans le silence
De ce monde, c’est certain

Il en tomba combien dans cet abîme
Le vert de mes yeux, l’éclat de mes cheveux
S’éteindront au fil du temps

Il en tomba combien dans cet abîme
Dans ma chute se figeront les souvenirs
De ma vie resteront les images

De ce monde, c’est certain
La vie renaîtra
Et tout sera comme si je n’avais pas existé

Dans ce monde, c’est certain
J’aimerais laisser mon empreinte
Le vert de mes yeux, le son de ma voix

Vous qui m’aimez
Ecoutez-moi !
Il faut m’aimer encore du fait que je mourrai

Entendez mes cris du silence !
L’écho de ma chute où l’abîme m’entraîne

Lutin – 03/05/2005
22 août 2005

Toujours plus...

 

 

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Toujours plus...

Toujours plus bas
Se laisser couler
Tonneau des danaïdes
Boire l’aliénation de soi
Attente inhumaine d’instants de communion
Recherche de l’amour intense
Deux êtres perdus dans un monde à part

Toujours plus loin
Se languir de positions torsadées
Enlacement de deux têtes
Cette main que l’on ne prend pas
Que l’on effleure à peine
Deux êtres perdus dans un monde à part

Se défaire des jours passés
Dépendance des peaux
Fuir les simulacres
Basculement d’un corps
Avide se heurte à celui d’un muet
Deux êtres perdus dans un monde à part

Avaler ses larmes
Accepter l’inéluctable
Un corps silencieux
Détruit comme mante religieuse
Suçant la personnalité
A devenir l’ombre de son ombre

Demain
Jusqu’à la mort
Deux êtres perdus dans un monde à part
Refusant l’oubli Toujours plus…


Lutin – 11/08/2005
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21 août 2005

Vibrer... Vivre...

implorante

Vibrer… vivre….


Clouée au sol tel Jésus Christ
Bras en croix
Mon regard vers le ciel
J’attends

Collée au sol telle belle-de-nuit
Reins plaqués
Mes pensées vers vous
J’attends

J’attends
Bras en croix
Ton corps
Ma résurrection

Telle une prostituée
Bras en croix
Servez-vous
Ce corps sans vie
Doit renaître
Il aspire à la vie

Fille de joie
Je me donne
Ton plaisir est le mien
Mon corps est le tien

Camille
Comme j’aime tes nus
Je suis putain
Touche ma violence
Sculpte mon corps

Camille
L’aisance de tes mains
Je suis catin

Bras en croix
de ta patte
Mon corps ressuscité

Vibre et parle
Comme j’aime
Je suis !

Lutin – 11/06/2005
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20 août 2005

Attente

Attente

Je repense à hier soir, à la nuit que j’ai passée, j’en décortique tous les instants
Quelle est la part de beauté, de l’ignorance
J’attends tes mains, celles entreprenantes, j’attends
Suspendue à tes lèvres j’attends, être écartelée, envahie, j’attends
L’insupportable manque de tes mains, j’attends en vain

Je rage de ton calme absolu, de ma fougue impérieuse, j’attends
De mes nuits sans sommeil, mains agissantes, corps assoiffé, j’attends
J’attends tes mains, l’écho de mes doigts qui oeuvrent pour ton plaisir

Me voici chienne, je suis prête, tendue infiniment tendue, j’attends ta venue
Tes mains tu les tends loin de moi, ma peau n’est pas lépreuse
Tes doigts fuient, ma peau n’est pas lépreuse je te le jure
J’hallucine ma peau tu la crains mon intimité te rebute, je sens cette répulsion
Je n’attends qu’un retour charnel, peau contre peau à défaut de cœur contre cœur

Pour ton plaisir je me damnerais, boire ton eau comme chienne je le peux
En un ultime geste de la main je t’emporte dans cette petite mort
Mais j’attends un juste retour, la fureur de tes mains là, t’en souviens-tu ?

Je vis dans le mélange de notre passé, de notre présent, de mes regrets
Tu n’as plus de mains, j’en ai pour deux

J’en fais le constat celui qui oublie jouit plus que celui qui se souvient


Lutin - 06/05/2005

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19 août 2005

Femme accroupie

la_femme_accroupie2

Femme accroupie

Je suis nue sur une table tournante
Position ordonnée
Corps soumis
Dépossédé
J’aime vos yeux
Humiliation jouissive
Je vous laisse déshabiller le plus profond de mon être
Scruter les angles de ce corps docile
Pénétrer de vos pupilles dilatées l’ondulation de mes courbes

Asservie je pivote sur une table tournante
Toutes faces examinées
Dépouillées
J’aime vos mains
Intrusion enivrante
Je vous laisse habiller ce marbre de mes formes les plus profondes
Sculpter mon indécence exigée
Lacérer ma peau à coup de ciseaux
Envahir de vos doigts déliés les plis de mon intimité

Femme accroupie
Esclave de vos exigences
Cœur aliéné de dépendance
Corps approprié
Je suis un bronze prisonnier
Glacé d’indécence
Sur place publique


Lutin – 08/07/2005

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17 août 2005

Après

Après

Magie passée
Etouffe mes chimères
De mes mains je dépouille notre amour
Je t’aime un peu…beaucoup… à la folie..

Restent les mots mon exutoire
Lavent mes tourments
Mots libérateurs le temps d'un poème
Effacent notre empreinte digitale
Le temps du deuil

Restent les draps à déchirer
Les oreillers tandem à jeter
Trempés de nos sanglots
Sceau de notre liaison

Parlent les souvenirs trop vifs
Rimes le temps d’un poème
Effets salvateurs du temps
Les sanglots deviennent murmures
Effacent notre empreinte digitale

Et un jour une clé libératrice
Les yeux grand ouverts
En apesanteur
Le temps d'un nouvel amour

Commencement de l’ombre
Au fond de ma mémoire
De mes écrits
Mes secrets
Dédiés
Aux cœurs sensibles
Le temps d’un poème
A effeuiller


Lutin 15/04/2005
16 août 2005

Une histoire de fous

Une histoire de fous

Je suis
Tu seras
Entre nous le gouffre

Je suis l’ardeur de mon passé
Tu es l’élan de ton futur
Dieu ne sait pas bâtir de ponts

Je suis une page d’un long récit
Tu es le commencement d’une histoire
Entre nous le poids des traditions

Je suis l’expérience automnale
Tu es la représentation de mon printemps
Dieu ne sait pas fusionner les saisons

Je suis l’ardeur du temps qui passe
Tu es la nonchalance de ton présent
Entre nous la course du temps

Je suis la maturité
Tu es la fragilité
De nos mélanges je veux te donner ma force

Je suis liane sous ton poids
Tu m'emportes en dehors du temps
Dans nos ébats plus de saisons

Nous sommes une histoire de fous
Ton souffle transporte mon élan

Attendre la suite des évènements

L’histoire jugera

Lutin – 19/06/2005

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15 août 2005

Une rose rouge

roserouge

Une rose rouge

Griffer ton cœur

De la pointe de l’épine

Cette journée t’est destinée

De mon cœur carmin

De mon cri passionné

Atteindre l’ombre noire

De ta mémoire

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Une rose rouge

Une écorchure

Te vider de ton sang

Puis le souffle du vent

Le dernier soupir immense et triste

Laisser couler mes larmes

Quelques gouttes de rosée

Perlent sur une gerbe de roses

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Une rose rouge

Griffer ton cœur

De la pointe de l’épine

Cette nuit fut notre adieu

Pétales un à un effeuillés

Je t’aime un peu beaucoup passionnément

Une tige nue entre mes mains

Et ton cœur s’en est allé

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Une rose rouge

Une écorchure

Te vider de ton sang

Puis le souffle du vent

Un dernier soupir immense

Il t’aime beaucoup passionnément à la folie

Une gerbe de roses

Pétales éclos

Au bout du chemin

Une brassée de je t’aime

Et vos cœurs réunis

Lutin - 30/05/2005

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14 août 2005

A trop en parler...

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A trop en parler....

A trop en parler de ces corps qui s’échangent dans ces lieux réservés, une obsession s’installe occultant une relation ordinaire, la main qui effleure, les lèvres qui se touchent, les sexes qui s’emparent, tout ceci devient une platitude à en devenir impuissant, frigide, à en devenir rien, un légume dans l’attente du pas à franchir. Etre celui qui sortira de la normalité, d’abord c’est quoi être normal, où est la référence, être normal, c’est ce que l’on veut être, pense être. Franchir la référence celle inculquée, pas simple, mais il faut y aller, se guérir de ses obsessions, de ses empêchements, il ne suffit pas d’en parler, l’acte toujours l’acte en toutes circonstances. De la force il en faut, le muscle il le faut pour franchir cette descente aux enfers, je parle du muscle cérébral, je parle du muscle le sexe pour assouvir ses délires, ses viles folies. Ne pas se résigner et passer le cap il le faut, se rouler dans la débauche, passer de la banalité à la servilité, gommer à jamais une éducation. Sculptures présentes à mon esprit vous me tenez la main, le corps n’est-il pas là pour être admiré, encensé, reluqué, poli de la main, peu importe où elle se pose. Faire abstraction de son cerveau pour devenir animal, la propriété de son maître d’un moment, condescendance dans la jouissance si cela peut être, je ne sais, mais il faut y goutter ne pas en rester là, trop dit, trop répété, trop présent, comme une paralysie.

Et un rendez-vous rue… chez…, prélude à une initiation sans en avoir l’air, paraître conquérant dans son apparat, le meilleur moyen d’avoir l’air de… en fait je ne sais, mais être l’égal, de qui au fait, ce lieu n’est-il pas un théâtre où chacun à l’air, l’air de quoi ? Une porte franchie et l’air de tout le monde, un lieu artificiel, sans esprit, lourd de sous-entendus, de cons ennuyeux bedonnants bandant mou, de connes à la cuisse ouverte et gondolante en mal de jouissance arrivés là par facilité. Sculptures présentes à mon esprit vous me lâchez la main, la laideur vous ferait-elle fuir ? oui j’en conviens chez vous il est écrit, prière de ne pas toucher. Trop peu d’esprit cela en crève les yeux, mais ils ne sont pas là pour ça, crever un sexe, un gros, un maigre, est leur démarche. Observation de vos approches, vous avez l’air de rien, si, l’air de ne pas donner envie, l’air de faire fuir celui qui a encore un brin de raison, oui fuir votre obscénité, rien n’est plus obscène qu’un débile au cerveau vide de tout sens humain prêt à lécher le cul d'un inconnu. J’ai voulu voir et transmettre au travers de mon propre regard, vous m’avez déshabillée, désirée, à peine effleurée, une envie de renouveau dans ce lieu clos. J’ai voulu m’adapter, plier l’échine, assouvir les fantasmes d’un autre, dans le regard de l’autre, dans la pensée de l’autre, exorciser ses démons, et je me suis rebellée ne faisant pas partie des vôtres. Je suis sortie de chez… rue… indemne, une seule envie me collant à la peau me laver de votre débauche, du sexe que je n’ai pas eu et dont je me sens sale.

Imaginaire quand tu me tiens tu ne me lâches pas. Toute ressemblance...

Lutin

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