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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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30 septembre 2012

En signe d'adieu

 

  

dieu%20des%20mers

 

 
Où vont les vies et les voix
la lumière
les ombres qui marchent avec nous
où dorment-elles ?
une musique morte ouvre le chemin
 

L’eau que tout emporte
dans une incroyable précision 

où respire-t-elle ? quand elle nous vole
un tableau de Géricault
 

J’aimerais savoir pourquoi
alors que palpite le cœur

elles n'attendent pas
l’engourdissement de la sève
la pâleur des jupes de marbre

F
antôme
dans le désordre de ta forêt
déchiré ton cri s'estompe

au travers du vent
mon esprit court
affamé de mains tendres

Je te perds de vue

 

 

 lutine - 01-10-2012

 

 

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27 septembre 2012

Le plaisir de la toile juste avant de poser les couleurs

IMG_0851-001

 B - 60 x 70

19 septembre 2012

Comme une nouvelle terre

 

 

chauve_souris_echo_thumb

 

Les jours se couchent 
les mots se consument 
petites bêtes le long des doigts 
aiguilles d'or et d'esprit
cousent espérance d'étincelles

C'est écrit comme des filaments entre
la tempête au creux des paumes
file la mer presque morte
les corps nus embrassant la terre
est-ce l'amour ce mouvement d'air ?

C'est la croix de l'église plantée 
la présence de Dieu contre la nuit
sa parole prend forme
se déchire ma main qui s'ouvre et se ferme

Sous la fenêtre c'est l'orage
on lui coupe la parole 
on ferme les volets
à l'image d'une maison bien rangée
et nos corps, nos corps suspendus
pourquoi se déforment-t-ils au travers de la rétine ?

On lève la tête

comme se relève la jambe
presque bleus nos yeux brillent
quelque chose a changé
quand on a perdu le cerceau 
la poussière tout autour a changé
l'empreinte de nos pas, animale

J'ai l'air d'être comme tu es passé
on parle d'enfer sous les orties
comme une nouvelle terre




lutine - 19-09-2012

 

 

8 septembre 2012

Fil rouge

 

document

  

Le front collé au ciel
l'astre comme une source
je ne me lasse pas de regarder
ombre - lumière
noir et blanc
paupières toujours baissées
aveuglées, détournées
sous les pupilles le même fil rouge
frôle les rails de l'invisible
les pieds si près du sol
j'écris la feuille blanche
comme on descend des marches
la main sur le feu de la route
compte les gestes automatiques


J'attends le murmure des vents
la brume sur le lac
celle de septembre à dix heures
puis l'or du soir qui étincelle
ivre de soleil
c'est ainsi que je regarde le manège
des ombres qui s'allongent
puis l'absence sur son lit de feuilles
lèvres closes, légèrement spongieuses
plaie promise à l'oubli
et ce grand miroir qui ne change pas
immuable et secret
enfile ses vieux habits de cendre

 

 

lutine - 08-09-2012

 

 

2 septembre 2012

Je tais ces quelques pas

vivianite

 

 

Muets à la limite de l’illusoire
Sous un effet de robe et de parfum
Le parc au fond des rêves
Les mots changent de portes et de fenêtres

Histoire d’un souffle entre deux murs
Comme une vie arrachée au silence
Suis-moi effrayant torrent
Dans les cassures des miroirs

Que ne suis-je cristal sur un sable lisse
Sang silencieux sous les plis du fourreau
Veine bleue à la croisée des vents
Enroulée dans la pureté des glaces


 

lutine

 

 

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