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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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29 décembre 2010

La flamme

DSCN6324

acrylique sur toile 55 x 65

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Elle sort de sa peau
à jamais fermée
les yeux vers d’autres cieux

Elle contemple ce ventre énorme
qu’est le ciel
mangeur d'étoiles

Là-haut on emprisonne les morts
là-haut on emprisonne l’amour
les amants et les fleurs

Là-haut on ne respire plus
alors d’où vient le vent
le chant et Mozart
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lutin

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24 décembre 2010

On efface tout et on recommence

Photo0386

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Ardoise magique

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photos du 21 décembre 2010

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23 décembre 2010

Quand la mémoire s'en va

Photo0383

photo du 21 décembre 2010

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Entre les arbres de glace
Une grille se ferme

Dans le blanc de tes yeux
J’écoute le glissement de la pensée

Fil rompu
Une femme rêve
Serre les poings encore un peu
devant l'autel disparu
s'efface lentement

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lutin - 23-12-2010

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21 décembre 2010

Nulle part

Photo0394

photo du 21 décembre 2010

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Personne
pourtant une route
et des heures cotonneuses
d’où viennent les bruits sourds ?
où partent les oiseaux noirs dressés sur leurs pattes ?
je glisse de pas en pas
de voix en échos j’erre
et me laisse avaler comme un reflet de moi-même

Où va cette route quand le temps déferle ?
Quasi-cadavre à genoux
un parfum laisse une note
quelque chose de fruité
l’odeur de la peau célébrant le deuil
c’est mon corps que je vois
suspendu à mon épaule
infini pouvoir de la solitude
je l’ai regardé s’endormir

Il ne danse pas
et regarde l’absence
mandibules réfractaires à la terre
les dents serrées agissent comme un aimant
aucune des phrases qu’il prononce ne me parvient
pourtant un cercle semble aspirer le vide
soleil crachant des cristaux de glace
l’oubli et la peur
il enfonce le silence au fond de ma gorge
comme une fin profonde

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lutine - 21-12-2010

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18 décembre 2010

Sur la pointe des pieds

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photo du 10 décembre 2010

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Le sang de la vie s'en va
Flaque de verre
Chargée de mémoire vive

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lutin - 10-12-2010

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17 décembre 2010

Man Striding

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Il y a ce lit
sillon en plein vent
ruban de soie autour du cou
iceberg dans le ventre
le jeu de la pierre et du ciseau
la main se serre
se ferme le poing
sans fin fouille au cœur

Dormir à la verticale
fil à plomb insomniaque
cœur percé au sabre
sous l'armure d’acier
tenir debout
l’épée au bout des rails

Un fou-rire dans un hall de gare
l'écho de soi entre les trains
la lumière des yeux s’éteint
sous la morsure de l'outil
c’est écrit sous la peau
les pas dans le métal
qui fondent en prison de fer

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lutin

16 décembre 2010

En travaux - lui -

DSCN6450

acrylique sur toile 55 x 65

futur compagnon de Flamme

Flamme

14 décembre 2010

Quelquefois j'aimerais mesurer 2 mètres Aaron au

Quelquefois j'aimerais mesurer 2 mètres

Aaron au Casino de Paris le 14 Décembre, moi dans la fosse

Aaron_15_d_cembre_2010

10 décembre 2010

Comme un soleil

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Où vont ces silhouettes, ne sont-elles que des notes de musique
où vont ces pas en tous sens
diagonales, lignes droites ou courbées
aux changements incessants
la surface doit s’effacer
et la neige tombe suspendue aux heures de l’horloge

A la recherche d’un équilibre les arbres s’habillent
au milieu de l’art entre rythme et géométrie du vent
dans cette austérité presque inhumaine
une fleur éternelle me tient compagnie
harmonie secrète entre forme et couleur
je l’appelle éphémère

Les nuages font vivre le ciel
ne pouvant pas peindre sur les murs
le baiser sur les lèvres impalpables
le silence est là décalqué
et se tait

Entre deux chaises vides
je dessine le blanc et le noir
nature morte et cubique
comme un soleil inachevé avant la nuit
dans les lumières de la ville





lutin - 10-12-2010

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9 décembre 2010

. Arbres, c'est vous encor dans la fenêtre

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Arbres, c'est vous encor dans la fenêtre ouverte
Quand je tourne la tête et cherche le dehors,
C'est vous, pelouse assise au flanc nu de l'hiver.
Comme le vent en vain veut changer ce qui dort !

Car malgré ce grand bruit tout sommeille sur terre,
L'arbre par la racine, et le bourg par ses murs,
Et l'homme, en plein soleil, demeure un somnambule
Que son coeur à grands coups ne peut pas réveiller.


De Jules Supervielle (Le forçat innocent
)

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A 15kms de Paris la Montagne

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Photos du 9 décembre 2010 et un chocolat chaud de chez Bigot

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