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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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10 décembre 2010

Comme un soleil

DSCN6397

.

Où vont ces silhouettes, ne sont-elles que des notes de musique
où vont ces pas en tous sens
diagonales, lignes droites ou courbées
aux changements incessants
la surface doit s’effacer
et la neige tombe suspendue aux heures de l’horloge

A la recherche d’un équilibre les arbres s’habillent
au milieu de l’art entre rythme et géométrie du vent
dans cette austérité presque inhumaine
une fleur éternelle me tient compagnie
harmonie secrète entre forme et couleur
je l’appelle éphémère

Les nuages font vivre le ciel
ne pouvant pas peindre sur les murs
le baiser sur les lèvres impalpables
le silence est là décalqué
et se tait

Entre deux chaises vides
je dessine le blanc et le noir
nature morte et cubique
comme un soleil inachevé avant la nuit
dans les lumières de la ville





lutin - 10-12-2010

.

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Commentaires
L
Merci jms, c'était si spontané
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J
Lutin <br /> Vous avez des fulgurances exceptionnelles : <br /> Entre deux chaises vides / je dessine le blanc et le noir / nature morte et cubique /comme un soleil inachevé avant la nuit / dans les lumières de la ville = magnifique
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L
Merci Renaud de tes lectures attentionnées
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R
C'est de l'éphémère que nait l'éternité.<br /> Plus une impression intense est fugace plus<br /> longtemps l'on s'en souvient.<br /> La rose des neiges peut fondre sone eau de vie<br /> nous pénètre.
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L
Difficile de parler de ce texte, il était un manque dans l'instant.
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