Man Striding

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Il y a ce lit
sillon en plein vent
ruban de soie autour du cou
iceberg dans le ventre
le jeu de la pierre et du ciseau
la main se serre
se ferme le poing
sans fin fouille au cœur

Dormir à la verticale
fil à plomb insomniaque
cœur percé au sabre
sous l'armure d’acier
tenir debout
l’épée au bout des rails

Un fou-rire dans un hall de gare
l'écho de soi entre les trains
la lumière des yeux s’éteint
sous la morsure de l'outil
c’est écrit sous la peau
les pas dans le métal
qui fondent en prison de fer

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lutin

Comments

[lutin]

Non non Renaud :-) c'est la sculpture de Giacometti qui m'a inspiré ces mots, c'est mon regard.

[renaud]

Ton histoire à dormir debout, c'est striding in
the night.Si le fou rire va bon train c'est que
l'on déraille.Gare à full metal jacket.

[lutin]

le froid, cette neige qui cingle et ce vent qui attrape les chevilles apportent des images de métal froid. Merci Viviane de ta visite.

[lutin]

"sur un effréné tempo se consume l’inéluctable à défaire le faire par le fer ".

J'ai demandé à google de me guider, le site est intéressant.

[Viviane]

Quelque chose d'une hallucination dans tes mots
yeux ouverts sur le cauchemar intérieur
la solitude de ce lit
si froid, ouvert et si peu large

Oui, froidure, souffrance
des mots qui approchent et étreignent