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Un nouveau regard, les mots qui se détachent

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19 décembre 2008

Les murs ont des racines dans l'eau

Le langage des viscères le 19 Décembre 2008 - La Cantada - Paris

Lutine_2

.

Les murs ont des racines dans l’eau

Je cours - deux pas ne font qu’un

Quand la musique s’étend - rien ne bouge

Mes yeux à l’oblique vers l’autre rive

Je voulais être vide -  sereine

. 

Silence, j’avais la main sur le ventre

J’avais les mots à dire au bout de la langue

Une voix à élever dans un monologue

Des gestes en mirages - au bout de mon doigt

.

Je t’embrasse dans le passé

.

Me tordre.... je n’ai plus le temps

.

Quand se créa le manque - l’opium en brouillard

J’ai tué le silence - pendu mon insomnie au rideau

Je ne sais pas vivre dans un ciel rouge -  grince la folie

.

Au travers de la tête - séparée

Les nuits sont passées - c’est encore hier

Emmène moi danser  là où on ne dort pas

Il y a en moi un monde qui flambe

.

En nous

Il n’y a plus rien à penser

Une maison réfractaire

Et nos langues à mouiller

Balbutiements des sexes à ré-habiter

.

Oxygène de tes yeux 

En l’air vers où   

Je te regarde - vers moi

A travers moi - dans toi

.

Des pavés jalonnent ta route

J'en fais un miroir - aspirant

. 

Le retour du tympan à soi

Ce n’est pas rien

C’est le retour de la mère

Ta main - un coquillage - que je caresse

.

En spirale je t’avale à vie - vers où….

dans les méandres de moi - vers toi

.

Les murs ont des racines dans l’eau

Derrière les murs

Il y a nos racines....

.

Nos têtes dans l’eau

.

En terre porteuse de nous

.

lutine

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18 décembre 2008

Un lieu à visiter

http://theblackandwhiter.over-blog.com/

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Merci d'avoir aimé mon texte    "A la Basquiat"    chez toi il prend de la force, il est bon de savoir que ce cargot vogue.

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lutin

17 décembre 2008

Un soir d'Octobre

001_3

http://devillers.viabloga.com/

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Bouche close
yeux baissés
bras ballants
une femme se perd
se retrouve à genoux

humble - elle n’attend rien

.

Vêtue de rouge - au travers du mur
elle a percé le cœur
le sang ruisselant de ses pensées
elle attend l'arythmie
à terre implore

Elle n'est pas croyante
à ses pieds une feuille d'olivier
comme crucifix
sa flamme
son étincelle

De cire son visage ailleurs - attend

le nez flaire – d’instinct sait
une main fermée
l'autre ouverte
la chaleur au creux du ventre

Triste on aimerait la relever
elle implore  -  ignorance
attend un signe de vie

d'une feuille végétative
la croissance d'un arbre

.

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lutin - 17-12-2008

16 décembre 2008

Le langage des viscères

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13 décembre 2008

Jeanne - des mots jetés

.

Il y a ce lit

cette couette

à combler

un hiver en plein vent

un iceberg dans le ventre

sans fin fouille au cœur


Rester droit

dormir à la  verticale

fil à plomb insomniaque

cœur percé au sabre

sous l'armure

tenir debout


Un fou-rire dans un hall de gare

l'écho de soi entre les rails

dans la solitude

les bras en croix

fondre dans le métal


Jeanne je pense à toi

au creux de l'âtre

à mes engelures

dans cette aire glaciaire

je porte l'armure d'acier

sous la morsure elle a plié


Nue je me soumets

à la mort du passé

du présent inutile

l’avenir dans les braises

dans les cendres le devenir

Jeanne ta douleur est mienne


Jeanne je me battrai

dans les draps

face à l'ennemi

je vaincrai


lutine

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9 décembre 2008

Hammam encore retravaillé

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9 décembre 2008

Cendres

Ouvrir les yeux refusant le prolongement de la lumière aveuglante

Les ombres s’allongent de l’œil au sol

De la terre à la main surgit l’éclaboussure de l’évidence

Un monstre était là tapi sous la paupière

.

La main vers l’extérieur conduit l’œil clos

Les doigts mêlés aux barreaux du regard

Le soupirail noirci de la cécité craque

Dans les yeux décousus vient danser la mort

.

Rouille accumulée au fond de l’orbite

La poutre dans l’ossature de la machine cède

Au creux du ventre la main se brise

L'holocauste était là dans toutes ces mémoires empilées

.

.

.

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lutine

7 décembre 2008

A la Basquiat

C'est un bateau
une coque métallique
coupée en deux
dans le fracas du plexus solaire

j'ai rampé
jusqu' en dessous du ventre
ainsi se vide l'eau sale
des égouts à la mer


C'est une corde prise dans le vent
une forme à deux bouches
l'anneau du cou
l'étau de la taille
la flèche les mixant aux éléments

au fond d'un trou
la pointe acérée

sans voilure
tirant vers le bas
la chape de plomb

de la terre à la mer

C'est un métal rouillé
griffé à la chair
au coeur chargé d'amour
à mourir
à donner à la mer
le chagrin en pâture
les larmes en prime
le sel des yeux aux poissons
 

C'est le gris des cargos
la sirène hurlant la mort
à la fenêtre de la vie

un toit sur la tête
les yeux nulle part

de part en part percés
regardant le tableau
de la mère
à la mer
pris entre deux sentiments

loin du parapet

écoutant la corne de l'épave

engloutie

C’est la muse dans la tête
une tache rouge
sur le sein gauche
entaillé de la flèche
il pleut des coulures

de peinture

des graffitis
à  la Basquiat
 

lutine  

7 décembre 2008

Marathon 2

.

.

Lentement le tapis roulant monte leur tête

et les corps

jusqu'à l'apparition des pieds

présentes sur un sol plat les jambes défilent

.

A chacun son théâtre

certaines mains se hissent

d'autres fuient des idées en tête

.

Au tapis roulant suivant les pieds disparaissent

les corps aussi

leur tête rentrant sous terre

comme si rien n'avait existé

.

C'est un couloir fantôme

on y monte

on en descend

dans le ventre de la terre

les jambes tournent en rond

jusqu'à demain

.

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lutine - 07-12-2008

6 décembre 2008

Le langage des viscères

lelangagedesvisceresIV

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