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Un nouveau regard, les mots qui se détachent

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6 décembre 2008

Marathon1

voix_3d_large

Là je n'ai plus le temps quand je me redresse 

pour cela il me faut trois semaines 

tout bouge 

et la plume pourra encore plier 

arme blanche 

puissance du monologue

les yeux défilent

les pas

les bruits

fragments des heures

spectatrice des jambes

j’ouvre la boîte à images

.

Là je n'ai plus plus le temps quand je me redresse

pour cela il me faut attendre

la musique

du coffret à bijoux

une valse dans le miroir

du couvercle relevé

les mots en toupie

enfermés

.

Là je n’ai plus le temps quand je me redresse

un bracelet au poignet

je noue les gestes

une chaîne autour du cou

je suspend à mes lèvres

la vitesse de mes voix

.

lutine - 05-12-2008

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5 décembre 2008

Magie noire

Je cherche la flamme
la ronde dans le brasier
la phobie du feu en nous

Est-ce qu'on s'aimera mieux
notre âme dans la magie noire
ventre liquéfié

Quand on fait l'amour tout se déchaîne
l'ombre du serpent dans la tête
une odeur de mort plane

Dis plus bas est-ce qu'on s'aimera mieux
dans les cendres est-ce qu'on se reconnaîtra
pépites de sang séché entre les doigts

Est-ce que tu crois à l'oubli
est-ce que tu peux nager loin
épaule contre rien
notre jardin là haut il y fait froid

Membres déshabillés de la main
un coussin sur le ventre
au fond un fleuve qui déborde
à l'intérieur c'est la chaleur de l'enfer

Des silex se frottent
bras mutilés derrière la nuque
en cavale il faut craquer l'allumette
on peut vivre poussières

Sur des brindilles de bois séché il faut se coucher
se consumer
dans le feu s'unir
et ne plus vivre demain

lutine

2 décembre 2008

Recto-Verso

Bouche décousue
coupée en deux
mots plus bas
plus haut la voix
cisailles ouvertes
voilà
attends un peu
ne ferme pas les yeux
en eau forme la haine
à coups de rasoir
et crache
papier buvard
saturé
c’est le sang dans la voix
injecté dans la salive
langue pointue du serpent pris au piège
c’est du mercure au chrome sur la plaie de l’autre
le venin antidote sous-cutané
cargo de mots puants
projetés dans la tête lacérée
tissu de chair vivante
émietté dans l’assiette
entre deux couteaux
tempête pulvérisée dans un verre d’eau
mensonges
en médicament  de rémission
embryon de mort
glissant dans la salive avalée
un clou au fond de la gorge
dans l’œsophage un marécage
s’enfonçant dans l’estomac
un cri au bout de la langue
l’écho dans le ventre
sans oxygène
cherchant la porte de sortie
vers le bas
la haine sur le visage
le crachat est authentique
on l’apprend dans la rue
on l’offre à la pute
ramassis de fiente humaine
crachats sur la mèche de cheveux
bouche laquée du fiel de l’homme
le nerf sectionné
elle ne sourit plus
lèvres en suspension
une balle
trois balles
plombée d’écume rouge
plus bas la voix
arrêtez la musique
capsule blanche pour quoi faire
sous la langue sèche
et si c’était la fin
embrasse Marie pour moi

lutine

29 novembre 2008

Ciel rouge

106ombre_mains

Je cours - deux pas ne font qu’un
Quand la musique s’étend - rien ne bouge
Mes yeux à l’oblique vers l’autre rive
Je voulais être vide - sereine
Danse l’oiseau migrateur - tout casse en plein vol
Au dessus de la terre - une plume d’ange

Silence, j’avais la main sur mon ventre
J’avais les mots à dire au bout de la langue
Une voix à élever dans un monologue
Des gestes à faire dans mes mirages - au bout de mon doigt
Je t’embrasse dans le passé
Me tordre - je n’ai plus le temps

Quand se créa le manque - l’opium en brouillard
J’ai tué le silence - pendu mon insomnie au rideau
Je ne sais pas vivre dans un ciel rouge
Ailleurs j’imagine la fadeur des autres - grince la folie
Au travers de la tête - séparée
Des nuits sont passées - c’est encore hier

J’ai soif - la sueur dans les mains
Equilibre fragile - l’ombre glisse
Dans le plomb  reste  la semelle
La pluie ne fait que passer - immuables les images
Emmène moi danser  là où on ne dort pas
Puisqu’on se lasse de tout
Il y a en moi un monde qui flambe
Rien ne bouge - j’y pense sous les tempes



lutin – 30-11-2008

ou

.

Je cours - deux pas ne font qu’un
Quand la musique s’étend - rien ne bouge
Mes yeux à l’oblique je voulais être vide
Vers l’autre rive - sereine
Danse l’oiseau migrateur - tout casse en plein vol
Au dessus de la terre - une plume d’ange

Silence, j’avais la main sur le ventre
J’avais les mots à dire
Au bout de la langue - une voix à élever
Dans un monologue - des gestes à faire
Dans mes mirages - au bout de mon doigt
Je t’embrasse
Dans le passé
Me tordre - je n’ai plus le temps

Quand se créa le manque - l’opium en brouillard
J’ai tué le silence - pendu mon insomnie au rideau
Je ne sais pas vivre dans un ciel rouge
Grince la folie au travers de la tête
Séparés - des nuits sont passées
C’est encore hier

J’ai soif - la sueur dans les mains
Equilibre fragile - l’ombre glisse
Dans le plomb  reste  la semelle
La pluie ne fait que passer - immuables les images
Emmène moi danser  là où on ne dort pas
Il y a en moi un monde qui flambe
Rien ne bouge - j’y pense sous les tempes




lutine – 30-11-2008


28 novembre 2008

Silence

Personne ne peut empêcher d'écrire

silence

Vous vouliez que je me taise
Murés dans le silence
Les mots s’envolent
S’accrochent aux nuages
A l’heure de la pluie
Se posent au creux de vos mains

Vous vouliez que je me taise
Noyés au creux de la vague
Les mots dérivent
Flottent au gré du vent
A l’heure de la marée
Embrassent vos mains

Vous vouliez que je me taise
A la chaleur de l’âtre
Les mots partent en fumée
Imprègnent vos pensées
A l’heure de la veillée
Vos yeux se laissent aller

Vous vouliez que je me taise
Mon cœur parle encore
Vous l'entendez
Mots murmurés à l’heure du matin
Mots déchaînés à la tempête de nos nuits

Muré dans votre douleur
Mes silences vous inquiètent
Votre cœur s'emballe
Votre pouls s'affole
Reste l'écho de ma voix




lutin

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27 novembre 2008

Hammam

DSCN3035

lutin - toile acrylique  45 x 54

23 novembre 2008

Perso2

sieff35c

.

Vague

Dune

Nue

Rides de sable

Peau au microscope de notre regard quand rien ne va plus

Il pleut

Il pleut sur la peau à regarder la lune

De l’eau à laver les pliures

As-tu déjà prié la lune quand elle est bien ronde ?

.

.

lutin - 23-11-2008

22 novembre 2008

Contrôle

Salvador_20Dali_20__20Galatea_20Of_20The_20Spheres

Là haut -  ceux qui restent
En bas tout est minuscule
Le chat miaule
On est trop éloignés
Au bout de mon doigt
Tour de contrôle
La voix nasille dans le micro
Contrôle de la pilule ronde
Elle écrête
La mer est un seau d’eau
Le sucre fond sous la lame
Donnez-moi des barreaux
C’est la pagaille dans le corps
Des voleurs de chevaux sous la peau
Radar dans l’étendue
Le jardinier a tondu la pelouse
Pilule blanche
Les arbres ne grimpent plus au ciel
Les orties ramassées
Terre vierge  sur un fil décomposé
C’est l’histoire d’un plat pays
Au bout de ton pied
La main est calme dans l’écriture
Contrôle
L’oiseau survole
Pilule rose
Clapotis de mots
Dans les projecteurs
Amorce de mots dissous
Sous le rideau - des sons
Sous le manteau – la guerre
Fenêtre close
La voix
On se tait
On enregistre
Le cœur – organe filaire
Plat
Pilule verte retenant la vague
Dans le mouchoir – nerfs perdus
Dans la trame – crachés
On incube - les désordres
Un lit sans peau
Reins contre ventre
Plus de lèvres
L’orchidée est sans fleur
La laque dans les cheveux
Contre le vent
Là-haut je me balance
Equilibre fragile
Tour de contrôle
La terre s’ouvre
Donnez-moi des chaînes
Avant de s’endeuiller
Le bruit de la terre est le glas
Qui sonne



lutin – 22-11-2008

20 novembre 2008

Flash

DSCN3020B

lutin - 20-11-2008

20 novembre 2008

Esquisse

DSCN3020

lutin

Esquisse sur toile

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