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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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28 novembre 2008

Silence

Personne ne peut empêcher d'écrire

silence

Vous vouliez que je me taise
Murés dans le silence
Les mots s’envolent
S’accrochent aux nuages
A l’heure de la pluie
Se posent au creux de vos mains

Vous vouliez que je me taise
Noyés au creux de la vague
Les mots dérivent
Flottent au gré du vent
A l’heure de la marée
Embrassent vos mains

Vous vouliez que je me taise
A la chaleur de l’âtre
Les mots partent en fumée
Imprègnent vos pensées
A l’heure de la veillée
Vos yeux se laissent aller

Vous vouliez que je me taise
Mon cœur parle encore
Vous l'entendez
Mots murmurés à l’heure du matin
Mots déchaînés à la tempête de nos nuits

Muré dans votre douleur
Mes silences vous inquiètent
Votre cœur s'emballe
Votre pouls s'affole
Reste l'écho de ma voix




lutin

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Commentaires
L
Je ne peux pas te répondre Viviane, ce texte fait partie de mon intime, mais j'ai aimé ton commentaire, ton regard.
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V
Je ne sais comment te dire<br /> j'éprouve une infinie mélancolie en lisant cela<br /> comme si ce monologue<br /> cette adresse désespérée à celui qui voulait qu'elle se taise<br /> savait depuis les origines<br /> que l'amour serait toujours en déséquilibre<br /> et puis il y a cette présence de l'élément Air<br /> et de l'élément Eau<br /> tempête, nuages, vent<br /> et de l'élément Feu<br /> feu comme on parle de quelqu'un qui est mort<br /> dont ne reste entre les murs qui se souviennent<br /> que l'écho de sa voix<br /> <br /> poème énigmatique et très beau<br /> le tableau me parle aussi, cela me rappelle Mitoraj.
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L
Merci Agnès,je te l'ai envoyé en MP.
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A
"Vous vouliez que je me taise"... Pas moi en tous cas !<br /> Lutin, où est passé ton texte : je veux être heureuse ? je n'ai pas eu le temps de le lire... Par MP, tu pourrais me l'envoyer ? Si tu le souhaites, évidemment.
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L
J'avais besoin d'écrire, merci Gisèle
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