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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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17 décembre 2008

Un soir d'Octobre

001_3

http://devillers.viabloga.com/

.

.

Bouche close
yeux baissés
bras ballants
une femme se perd
se retrouve à genoux

humble - elle n’attend rien

.

Vêtue de rouge - au travers du mur
elle a percé le cœur
le sang ruisselant de ses pensées
elle attend l'arythmie
à terre implore

Elle n'est pas croyante
à ses pieds une feuille d'olivier
comme crucifix
sa flamme
son étincelle

De cire son visage ailleurs - attend

le nez flaire – d’instinct sait
une main fermée
l'autre ouverte
la chaleur au creux du ventre

Triste on aimerait la relever
elle implore  -  ignorance
attend un signe de vie

d'une feuille végétative
la croissance d'un arbre

.

.

lutin - 17-12-2008

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Commentaires
L
Je crois que le peintre et "l'écrivaillon" avaient en tête les mêmes pensées, ce qui en fait l'osmose. Merci à tous.
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L
Agnès une tristesse profonde et lancinante, c'est ainsi que je le ressens.
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L
Gisèle le talent n'est jamais acquis, alors je ne l'utilise pas. Il est comme un feu follet tu crois le tenir et il t'échappe. Merci beaucoup de ton compliment.
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L
sans peinture, pas de texte, si quand même mais un peu différent restant dans la même veine, MicheLLE. Cette peinture m'a ramenée à moi et à mon ventre.
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A
Très beaux, le poème et la toile. Une harmonie de tons et de mots. Une tristesse peut-être mais une tristesse douce... C'est possible ?<br /> <br /> Bises, Lutin !
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