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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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9 décembre 2008

Cendres

Ouvrir les yeux refusant le prolongement de la lumière aveuglante

Les ombres s’allongent de l’œil au sol

De la terre à la main surgit l’éclaboussure de l’évidence

Un monstre était là tapi sous la paupière

.

La main vers l’extérieur conduit l’œil clos

Les doigts mêlés aux barreaux du regard

Le soupirail noirci de la cécité craque

Dans les yeux décousus vient danser la mort

.

Rouille accumulée au fond de l’orbite

La poutre dans l’ossature de la machine cède

Au creux du ventre la main se brise

L'holocauste était là dans toutes ces mémoires empilées

.

.

.

.

lutine

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Commentaires
L
Merci MicheLLe, la force des mots...destruction...mise à nu.... une expression de sa faiblesse peut-être.
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M
j'aime la force de ces mots..destructuration..mise à nu...enlever les couches superficielles...
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E
je ne t'en veux absolument pas<br /> (sourire)<br /> <br /> bisous !
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L
Ce monstre était comme une prémonition, sous la chair il y a tant de choses. Merci Viviane de ton compliment. Toi aussi je t'oublie, je promets, je me rattraperai d'ici quinze jours.
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L
Eoline, pardon, je t'abandonne, je passe en courant d'air actuellement, cela ne va pas durer, mon écran me manque, la lecture de ton blog et l'écriture aussi.
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