9 décembre 2008
Cendres
Ouvrir les yeux refusant le prolongement de la lumière aveuglante
Les ombres s’allongent de l’œil au sol
De la terre à la main surgit l’éclaboussure de l’évidence
Un monstre était là tapi sous la paupière
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La main vers l’extérieur conduit l’œil clos
Les doigts mêlés aux barreaux du regard
Le soupirail noirci de la cécité craque
Dans les yeux décousus vient danser la mort
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Rouille accumulée au fond de l’orbite
La poutre dans l’ossature de la machine cède
Au creux du ventre la main se brise
L'holocauste était là dans toutes ces mémoires empilées
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lutine
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