La vie circule - suivi d'une lecture de C.
Viens, tu crois ne rien voir
c'est le ciel qui t'inonde
tu es venu tête nue comme un avenir rebondit
un corps et ses gestes puérils
tu es venu déposer de l'autre côté du rideau
ta pelote de laine et ses mailles
rumeur d'écume.
Qu'y puis-je s'il me semble te voir
liant les branches de nos premiers pas
et c'est le ventre qui bouge
la peau se gonfle si peu mais doucement
alors je te dessine un lit
sous la robe blanche
une source où l'ombre persiste.
Viens, ne crains pas les sons qui se voilent
le silence
l'écho énigmatique des ténèbres
le chiffre des jours dont la fleur se défait.
Je t'écris de ma table
comme je m'adresserais au brouillard
fluide entre mes mains
lorsqu'il me libère
tes lèvres se vêtent d'un sourire
gorgé d'attente
lutine
un écho de c. ici
http://leforumbleu.net/message.php?id=211245&page=0&fredblog=0