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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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29 janvier 2013

La vie circule

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Viens, tu crois ne rien voir et c'est le ciel qui t'inonde. Tu es venu tête nue comme un avenir rebondit des pieds aux épaules, un corps et ses gestes puérils, tu es venu déposer de l'autre côté du rideau ta pelote de laine et ses mailles, rumeur d'écume.

Qu'y puis-je mon rêve s'il me semble te voir liant les branches de nos premiers pas et c'est le ventre qui bouge, la peau se gonfle si peu mais doucement, alors je te dessine un lit, un repas chaud sous la robe blanche, une source où l'ombre persiste.

Viens, ne crains pas les sons qui se voilent, le silence, l'écho énigmatique des ténèbres, le chiffre des jours dont la fleur se défait. Je t'écris de ma table comme je m'adresserais au brouillard fluide entre mes mains, lorsqu'il me libère tes lèvres se vêtent d'un sourire gorgé d'attente.

 

 

 

lutine - 29-01-2013

 

 

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Commentaires
L
Viens, tu crois ne rien voir et c'est le ciel qui t'inonde<br /> <br /> tu es venu tête nue comme un avenir rebondit<br /> <br /> des pieds aux épaules<br /> <br /> un corps et ses gestes puérils<br /> <br /> tu es venu déposer de l'autre côté du rideau<br /> <br /> ta pelote de laine et ses mailles<br /> <br /> rumeur d'écume.<br /> <br /> <br /> <br /> Qu'y puis-je mon rêve s'il me semble te voir<br /> <br /> liant les branches de nos premiers pas<br /> <br /> et c'est le ventre qui bouge<br /> <br /> la peau se gonfle si peu mais doucement<br /> <br /> alors je te dessine un lit<br /> <br /> un repas chaud sous la robe blanche<br /> <br /> une source où l'ombre persiste.<br /> <br /> <br /> <br /> Viens, ne crains pas les sons qui se voilent<br /> <br /> le silence<br /> <br /> l'écho énigmatique des ténèbres<br /> <br /> le chiffre des jours dont la fleur se défait.<br /> <br /> <br /> <br /> Je t'écris de ma table<br /> <br /> comme je m'adresserais au brouillard<br /> <br /> fluide entre mes mains<br /> <br /> lorsqu'il me libère<br /> <br /> tes lèvres se vêtent d'un sourire<br /> <br /> gorgé d'attente.
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M
Le dépouillement de la vie<br /> <br /> son essence,,, sa quintessence<br /> <br /> c'est très beau
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L
Merci à vous. Il me plait de voir qu'on lit l'enfant, c'est cet enfant qui était présent lors de l'écriture, souvent je le vois au travers des branches, c'est un mélange doux et reposant chargé d'inquiétude aussi lorsque le visage s'efface parmi mon propre brouillard alors j'attends.
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C
Très beau. Ca sent la maternité toute cette humidité qui donne la vie, et qui nous baigne tous et toutes.<br /> <br /> (Au fait "venu" ou "venue" ?)
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R
Maille après maille la pelote s' enroule et tricote le corps.
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