Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Un nouveau regard, les mots qui se détachent

Un nouveau regard, les mots qui se détachent
Publicité
Albums Photos
Archives
14 septembre 2014

Pacte

DSCN8163

Le banc d'Arguin 2014 

 

 

Du fond de la terre
du sommet du ciel
aucune couleur n'est fixée
entre herbes folles
nous marchons d'un même pas
qui éclaire le monde
nous allons
traversant l'autre

 

 

Publicité
Publicité
4 juillet 2014

Au milieu du monde

 

 

00nmkwf3wr

Oeuvre de Béatrice Le Beller

 

 

Il me faudrait deux paires de bras
des mains plus que de raison
des doigts, tiges exceptionnelles où bat le sang 

Il fallait se souvenir du simple baiser
de l'amplitude dans un air pur
de sa langue prise en étau loin de la foule 

Il avait fait froid et vinrent des fleurs dans les arbres
la terre sans ravin, sans pluie, sans vent
juste la vie qui englobe et transforme 

Donnez-moi des doigts encore, ils sont si nombreux
des frottements, des cris, des rires, des larmes
à vouloir me tenir dans leurs bras 

Dansent mes amours
ma tête me tourne touchant la soie
enfouie dans vos trésors 

L'odeur ne se partage pas
à la manière de mes doigts qui ébouriffent vos cheveux
sentez-vous le pouls battre laissant filer la musique ?

 

lutine - 04-07-2014

   

 

 

4 juillet 2014

Un nouveau regard

Un nouveau regard

30 juin 2014

IMMAGINE et POESIA

  

En ligne et à télécharger pour apprécier poètes et artistes

Je suis heureuse que Huguette Bertrand, poétesse de talent, ait eu cette initiative. Je suis fière de faire partie de cette anthologie. J'espère qu'il y aura beaucoup de lecteurs, c'est déjà bien parti.

 

Immagine&Poesie

  

http://immaginepoesia.jimdo.com/e-book/

From a project by Huguette Bertrand, Québec  -   Canada

 

Poets (English)      

    Barkan Clarke , Mia (U.S.A.)

    Barkan, Stanley H. (U.S.A)

    Bar-Lev, Helen (Israël)

    Chiarelli, Lidia (Italy)

    Crabtree, Sally (U.K)

    Galetto, Federica (Italy)

    Kleefeld, Carolyn Mary (U.S.A.)

    Krivohizina, Nadezda (Latvia)

    Miranda, Alejandra (Argentina)

    Ó Cárthaigh, Tomás (Ireland)

    Pecigoš, Boris (Croatia)

    Ragone, Raffaele (Italy)

    Solomon, Marsha (U.S.A)

    Simon, Johnmichael (Israël)

    Thabit Jones, Peter (U.K.)

    Yuan, Changming (Canada)

     

Poètes (Français) 

    Benjelloun, Abdelmajid (Maroc)

    Bertrand, Huguette (Canada)

    Boughareb, Makhlouf (Algérie)

    Brogniet, Eric (Belgique)

    Cabot, Thierry (France)

    Codazza, Cristina (Italie)

    Delage, Bernadette (France)

    Doyon, Paule (Canada)

    Gavard-Perret, Jean-Paul (France)

    Girard, Dominique (Canada)

    Lavit, Claudine (Maroc)

    Okoumba, Dany (Gabon)

    Podnar, Élis (Canada)

    Rey, Luc-André (Suisse)

    Shriqui Garain, Astrid (France)

    Timol, Umar (Ile Maurice)

        

    ___________________________________________________

    Poètes et artistes provenant de....

    Poets and artists from....

          

    Algérie

    Angleterre

    Argentine

    Belgique

    Brésil

    Cameroun

    Canada

    Chine

    Corée du sud

    Croatie

    États-Unis

    France

    Gabon

    Ile Maurice

    Inde

    Irlande

    Israël

    Italie

    Lettonie

    Malte

    Maroc

    Suisse

 

10 mai 2014

Fin du bruit

  

1392040_10152406055046042_1153385149_n

  

 

Ils volent si bas enfermés
trou blanc dans le silence
dédoublés dans le chemin perdu
le soleil dort
la mémoire tourne
poupée de soie au sourire éternel
juste des ombres faites de plumes
sanctuaire métallique trop près du monde
tournent sur elles-mêmes
puis le soir revient coucher les survivants
fêlure fine sous l’aile de l’oiseau
tu voudrais mettre de la musique
on ne sait pourquoi
alors tu coupes les roses fanées
sur un banc du jardin

 

 

Publicité
Publicité
10 avril 2014

Qui était Nina

 316590_199475636793278_100001925286765_445692_1792983478_n

 

 

Qui était Nina dans le verre que j'ai bu près de la table ronde ? Sous ses cheveux noirs trempés d'écume il y avait une forêt et des oiseaux au fond d'un lac gelé, quelques nuages où je marchais en équilibre sur un long fil d'or alors que vous me baisiez la main.

C'était un sourire que vous me tendiez au fond de mon abîme.

J'étais l'oiseau rouge dans un ciel de nuit rempli de vent, j'étais ce cri qui s'obstine où quelques phares brillent encore alors que vous me teniez la main entre deux mondes. J'étais le long d'un mur ténébreux égarée accomplissant mes rituels sur la pointe des pieds.

Qui était cette femme aux jambes brisées dans cette boisson liquoreuse ? oiseau au cou gracile d'un autre univers. J'en devins aveugle, de l'ovale du visage, de la bouche, de sa moue et sa caresse.

C'était un ballet flou derrière la vitre.

Entrez dans la danse pleurs le long de mes joues jusqu'aux reins qui se cambrent un peu plus désespérés.

Je vous offre mes bras oubliés du printemps et que l'on recommence les mêmes pas jusqu'aux fleurs dans les cheveux au cœur bordé de pluie et bouleversé.

C'est une obsession la douceur du chiffon, swingue la fièvre sous la fenêtre ouverte, les voix me sautent au visage et me traversent comme l'éclat d'un miroir.

Il y a des ailes d'ange tout au bord de mes cils, des traits d'amande douce au dessous de sourcils soigneusement courbés, une bouche couleur coquelicot, embrasse-moi dans l'herbe folle aux ailes déployées.

Ce sont de drôles d'oiseaux ces masques que l'on traverse sur la table et ta parole cette drôle de langue navigue dans ma maison de poupée où le radeau de la méduse en noir et blanc tangue sous un faisceau de lumière blafarde.

Je vais tomber entre les chaises du désordre dans le feu du désert. Mes maîtres je devrais haïr les tableaux inventeurs de nouvelles vies.

 

 

lutine
http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss_1?__mk_fr_FR=%C5M%C5Z%D5%D1&url=search-alias%3Daps&field-keywords=bernadette+delage

  


Black Swan réalisé par  Darren Aronofsky 

10 avril 2014

4 février 2014

Un portrait

 

dali-persistance-memoire

Persistance de la mémoire

  

Le tic-tac du réveil
aux heures trop pressées
main errante tournée vers le sol
les jambes s'étirent
le corps se dresse silencieusement
dans un palais de velours
où tu te sens à l'abri
progressivement tu remontes du puits

Un hameçon s'accroche à ma bouche
joint d'or intemporel
avant que le monde vivant ne t'engloutisse
je m'incline et te vois
une moue à peine éveillée
tout un œil pour une journée
tu t'éloignes
telle la rivière quitte son lit

Mais où les yeux, les yeux,
ne vous inquiétez pas mes bras
la table est garnie
de chair et de mots
la délicatesse cachée sous le bol
le temps danse
j'embrasse la main, éternel éclair
ce n'est que la distance qui sépare



lutine - 03-02-2014

 

 

27 janvier 2014

Rien de plus

 

1908_grands-arbres-a-lestque

Exposition Georges Braque

 

Rien de plus
la nuit comme un bandeau
où tout se confond

mes yeux ouverts dessous
l'automne distribue l'or de ses paupières

L'odeur de la feuille
ne me demandez pas pourquoi
sous mes pieds
craque le sable de mes dents
les voix résonnent


L'hiver et ses épines mortes
les herbes fraîches au bout pointu
rappellent une autre saison
le soleil ouvre mes pores
pénètre la gueule de la forêt


Rien de plus
L
a sueur sous la peau
un chien tourne autour de moi 

oeil sauvage sous un nuage noir
l'envie de renaître à quelques mots

 

  

22 janvier 2014

« J'aime votre silence, j'aime votre fatigue

  

 

« J'aime votre silence, j'aime votre fatigue éternelle, j'aime votre rire. J'aime tout de vous, et je ne me lasse pas de vous contempler dans cette vie ordinaire qui vous exténue, pour laquelle vous avez les attentions les plus rares. Vous recueillez ce qui n'a pas lieu, vous écoutez ce qui n'est pas dit. Tout est obscur dans votre vie, car tout y est simple. »  Christian Bobin
Publicité
Publicité
Publicité