Fin du bruit

Ils volent si bas enfermés
trou blanc dans le silence
dédoublés dans le chemin perdu
le soleil dort
la mémoire tourne
poupée de soie au sourire éternel
juste des ombres faites de plumes
sanctuaire métallique trop près du monde
tournent sur elles-mêmes
puis le soir revient coucher les survivants
fêlure fine sous l’aile de l’oiseau
tu voudrais mettre de la musique
on ne sait pourquoi
alors tu coupes les roses fanées
sur un banc du jardin

Comments

[laurent et gogo]

Quel texte immense et surtout chaque chose simple devient profondeur, c'est cela imprégner le réel et être lucide. J'aimerai travailler avec vous, nous vendons des textes audio à des banques de son (lire détail : http://www.musique-zine.fr/uncategorized/1588contenus-libre-remix-ect.html ), c'est plaisant et élaboré par un collectif de poètes.



Si cela vous dit, welcome.



PS : votre texte, selon moi, a un rythme en spiral qui fonctionne bien.

[lutinB]

Peut-être comme le funambule qui avance sur son fil sachant que la vie est espoir et aussi désespoir, rien n'est linéaire

[Renaud-]

Le rideau s'ouvre ou se ferme ?

Est ce la fin d'un rêve ou d'un cauchemar ?

Tournée vers le passé ou l'avenir ?

Désespoir ou espoir ?

Voici quelques interrogations que ce tableau et tes écrits mêlés me suscitent.

Douce soirée.

[babayagga]

j'aime beaucoup, avec le tableau de Dali en écho...

[lutin]

merci de ta lecture, c'est une histoire de trop de nuages et d'envie de lumière