Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Un nouveau regard, les mots qui se détachent

Un nouveau regard, les mots qui se détachent
Publicité
Albums Photos
Archives
4 février 2008

Chevauchée de l'espoir

DSCN1750

Je vois au bord de l’écriture comme à l’aplomb de la falaise ce mouvement pour aller au fond de moi. Le vent se nourrit de mes mots pour gonfler la vague, il lit en moi comme un livre ouvert, d’ailleurs curieux de mes pensées il en tourne les pages en un geste ample. Dans le sifflement de sa trajectoire il emporte mes flèches de rêves les mixant  aux éléments  en dessin de nuages. Sous la brûlure du soleil ils me reviennent en cortège de cendre.

Je vois dans la peinture les images de mon écriture comme au bord d’un cratère en fusion dans lequel je trempe le pinceau. Je laisse courir sur la trame ma vie mise à plat sur la table. Par secousses les poils imbibés de couleurs chatoyantes cheminent et se déforme la mort par brûlure de la peau. Un appel au secours des tubes de peinture alignés sur le journal fait mélanger les couleurs pour obtenir la purification jusqu’à la naissance vermillon à la pointe de la toile. En chemin est née une éolienne qui brasse le vent, dans la friction des particules le cheval à peine dessiné sous le flou ardent se cabre. Les flancs sont encore prisonniers, mais il saura se libérer totalement, son odorat a perçu le printemps au bout de la route.

lutin - 04-02-2008

Publicité
Publicité
30 janvier 2008

les secrets de lutin by les secrets de lutin est

25 janvier 2008

Illusion

Illusion

23 janvier 2008

3 D

magritte_2

.

Regarde avec l’œil de ton cœur

Elle a décousu les histoires derrière les murs et s’est voilée pour mieux aimer

Elle nage pour courir et court pour nager à contre courant

Lit pour peindre ses sentiments

Ecoute la musique en boucle pour écrire

Dans les remous elle a perdu la tête

Dépersonnalisée ne peut être avec, ne peut être sans

Femme jusqu’au bout des ongles

Dans un cercle elle a coupé les angles

Au fond d’un tiroir sombre elle empile les souvenirs

Têtes mutilées par l’objectif

Pas un cri ne déchire l’obscurité

Un ballet d’ombres s’agite au-dessus de la couche

La défaisant un peu plus chaque nuit

Regarde avec tes sens comme l’aveugle

La main inaudible ne ment pas

En braille dans les labyrinthes du tissu elle court vers l’essentiel

En dehors de la photo elle est sincérité

A même la peau sa moiteur est la preuve

Elle palpe les yeux au bout des doigts

Laissant sa dédicace à jamais

Lutin – 21-01-2008

20 janvier 2008

Dérive

DSCN1700bis

Organes de feu

au bord du cratère

vous avez teinté le fleuve

.

Dans la fracture du ciel

en fusion

vous dérivez

.

lutin - 20-01-2008

Peinture acrylique et gel structure

Publicité
Publicité
17 janvier 2008

Paranormal

DSCN1685main_coup_e

Corps

désolidarisé

sans

repos

la main

erre

les doigts

dans

l’espace

L’ongle

s’enfonce

dans

le vide

Non

dit

l’ombre

il est

trop

tôt

pour

la fusion

le mal

t'habite

Refait

le chemin

à l’envers

à la recherche

de ta peau

voilà

la clef

offre là

une femme

la pleure

lutin – 17-01-2007

11 janvier 2008

Spirale

sculpture

.

Il y a les mains terribles qui enserrent

les doigts métalliques sciant un peu plus chaque jour

il y a l’ongle affûté creusant la matière

.

Il y a les nuits ravageuses

déstructurant l’équilibre

les mots touchant la cible

.

Bercez sa tête avec vos bras

une tornade l’a mutilée

vrillant ses cordes vocales

.

Il y a ses yeux désespérés qui ont perdu la vue

sous les décombres par les pores de la peau elle respire

Il y a le mutisme au bord des lèvres

.

Il  y a en creux l’acide des mots

la percussion des sons rongeant l'essentiel

à devenir contour d’elle

.

privée d’aile

.

lutin – 11-01-2008

3 janvier 2008

Cadeau

rose__

C’est aussi simple que la pluie, aimer

Offre-moi un sourire dans du papier de soie

Le nœud défait, qu’il m’éclabousse le visage.

Offre-moi un écrin pour l’enfermer

Laisse-moi le ruban j’en ferai un bracelet

Loin de toi je penserai à nous

C’est aussi simple que de peindre,  l’amour

Le geste dessine un baiser

Virtuose le poignet se délie

Paupières fermées la nuit reprend forme

Le pinceau se barbouille de rouge

Née une rose dans une main d’homme

C’est aussi simple que l’écriture enfantine, l’amour

Offre-moi une déclaration d’amour

Dans un écrin comme un diamant j’y déposerai tes mots

.

Offre-moi un petit rien de palpable

Pour gommer nos absences

C'est aussi simple que cela combler le manque

.

.

lutin - 03-01-2008

25 décembre 2007

Feu follet

 

feu_follet

 

Je longeais l' allée
le soleil blanc
le tuyau d’arrosage
gouttes pendantes
ils étaient devant moi
petites tombes blanchies
le ciel envoyait sa lumière
le vent mordait la pierre
je voulais avancer

le vent, les enfants
sur un marbre rose
dans mes mains gantées
je me rappelle
je voulais tailler votre sapin

 

lutin – 25-12-2007 

 

14 décembre 2007

Première peinture au mortier sablé

DSCN1637

Publicité
Publicité
Publicité