Paranormal

Corps

désolidarisé

sans

repos

la main

erre

les doigts

dans

l’espace

L’ongle

s’enfonce

dans

le vide

Non

dit

l’ombre

il est

trop

tôt

pour

la fusion

le mal

t'habite

Refait

le chemin

à l’envers

à la recherche

de ta peau

voilà

la clef

offre là

une femme

la pleure

lutin – 17-01-2007

Comments

[lutin]

Sort-on réellement de l'enfance ? je ne crois pas elle vous colle à la peau puisque nous y retournons un jour pour disparaître à jamais, mais à jamais n'existe pas puisque reste l'ombre de votre ombre de votre ombre.....

[Viviane]

C'est magnifique, je dirais même saisissant
aussi bien la photo que le texte très troublant.
Sans doute un reste de l'enfance qui aimait à se faire peur avec des histoires de revenant, mais je dois dire que ce texte réveille des angoisses... délicieuses.
La forme même du poème
est apparition
que l'on imagine prête à bouger...

[lutin]

Merci Valentine, ne manque que la voix je l'ai dans ma tête mais je ne peux pas la transcrire, le fantôme ne s'adresse qu'à une seule personne (;-)

[Valentine]

C'est très beau, tant la présentation du texte, sasissante, que le sens peu à peu découvert, avec ce fond noir et ces images intriguantes... Bravo.

[Cat]

Alors vis ... Lutine .... vis !!
L'art c'est avant tout l'expression... juste et si tant l'expression de ce que l'on Est, de ce que l'on a.
Et quand l'âme sait à elle toute seule ouvrir les portes d'un sourire... on touche du bout des doigts la magie ... la vie.
Je préfère te lire souriante :-) même si tes ténèbres savent parler aux miennes.

Bisous insomniaques :-)

Cat