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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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4 février 2008

Chevauchée de l'espoir

DSCN1750

Je vois au bord de l’écriture comme à l’aplomb de la falaise ce mouvement pour aller au fond de moi. Le vent se nourrit de mes mots pour gonfler la vague, il lit en moi comme un livre ouvert, d’ailleurs curieux de mes pensées il en tourne les pages en un geste ample. Dans le sifflement de sa trajectoire il emporte mes flèches de rêves les mixant  aux éléments  en dessin de nuages. Sous la brûlure du soleil ils me reviennent en cortège de cendre.

Je vois dans la peinture les images de mon écriture comme au bord d’un cratère en fusion dans lequel je trempe le pinceau. Je laisse courir sur la trame ma vie mise à plat sur la table. Par secousses les poils imbibés de couleurs chatoyantes cheminent et se déforme la mort par brûlure de la peau. Un appel au secours des tubes de peinture alignés sur le journal fait mélanger les couleurs pour obtenir la purification jusqu’à la naissance vermillon à la pointe de la toile. En chemin est née une éolienne qui brasse le vent, dans la friction des particules le cheval à peine dessiné sous le flou ardent se cabre. Les flancs sont encore prisonniers, mais il saura se libérer totalement, son odorat a perçu le printemps au bout de la route.

lutin - 04-02-2008

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Commentaires
L
d'où Espoir dans le titre, comment ne pas revivre lorsqu'une fleur si fragile à l'énergie de naître dans ce tourbillon. Ton commentaire précédent a du se prendre dans les pales de la fleur éolienne. Merci à toi Viviane.
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V
Il me semblait avoir laissé un commentaire sous ce si joli tableau<br /> parfois on ne sait pas ce que l'on rêve ou vit<br /> et en ce moment je suis un peu entre deux mondes<br /> (accompagnement d'une malade en fin de vie et présence familiale - huit personnes à la maison...) alors<br /> puis-je redire<br /> à quel point me parle cette toile dont les fleurs immaculées<br /> semblent sortir du sable et de lave mêlées<br /> et cette image: se déforme la mort.
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L
Chris je ne connaissais pas ce nom, alors j'ai cherché et j'ai vu de belles choses. J'ai mis un peu de bleu pastel dans mes fleurs pour obtenir un relief. Je les ai vernies de brillant pour les faire ressortir, alors que le fond est en vernis mat. Merci à toi.
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L
Merci du cadeau de tes mots Pant
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P
Contre point<br /> contrepointe<br /> et deux trois pas<br /> là<br /> deux passages encore<br /> de<br /> pas sages plus<br /> sous la pluie<br /> juste quelques doigts tapés sur le sable<br /> à se dessiner<br /> se destine-t-on<br /> <br /> one in my heart<br /> là oui se dit il se dit elle<br /> et encore un au milieu<br /> car s'il ciel se bouge<br /> tout entrouvé de rouge<br /> du nid du silence du nu d'espérance<br /> d'une main tremblée d'une autre couchée<br /> de l'uni des couleurs<br /> vers l'union des paleurs<br /> tout uni qui se sait part<br /> se revient se retient se remue se revue<br /> au lieu de se voir au lieu de décevoir<br /> tout se mêle s'assemble dans un noeud de baisers<br /> dans un noeud comme nos coeurs nos corps nos vies<br /> <br /> P
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