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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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31 mars 2012

Il n'y a point d'heure

 

 

J'irai entre les herbes faire tourner mon cœur
les ronds dans l'eau embrument le matin
comme la boussole dépend du soleil

Points cardinaux vos flèches me distraient
dans le fil du temps laissez-moi courir
entre les mailles j'ai besoin d'épines
de boursouflures sur un corps trop lisse

Je ne peux me poser au chien qui fume
il me faut quelques renards apprivoiser
avant de m'asseoir à la table
mille cris d'oiseaux encore

Demain est la terre dont je cherche la semence
la rebelle derrière le giron en sueur
il n'y a point d'heure dans les yeux

Sur un banc hier et demain se côtoient
se décousent les voyages perdus
les vêtements défaits à coups de ciseaux
un vide hagard tenaille le prolongement des mains

Peu importe l'ombre et la lumière
la niche du chien
à l'heure où les fantômes se parent de blanc
je suis un coureur de fond au bout de la route


Ma mémoire est là entre les herbes

 

 

lutine - 31 - 03 - 2012

  

 

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Commentaires
L
Merci Cath et Nath.<br /> <br /> <br /> <br /> Christophe j'ai seulement revu la première strophe et la quatrième afin de souder l'image à la pensée. Après j'ai regardé et ce n'est pas possible.
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C
As-tu essayé de le poser en prose ? (je trouve qu'il y gagnerait...)
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N
J'ai lu et...je me suis retrouvée sur un magnifique manège en bois ! Merci Lutin !
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C
Quand le vide tenaille .. hagard ! oui
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