31 octobre 2018
Je tais ces quelques pas
Muets à la limite de l’illusoire
Sous un effet de robe et de parfum
Le parc au fond des rêves
Les mots changent de portes et de fenêtres
Histoire d’un souffle entre deux murs
Comme une vie arrachée au silence
Suis-moi effrayant torrent
Dans les cassures des miroirs
Que ne suis-je cristal sur un sable lisse
Sang silencieux sous les plis du fourreau
Veine bleue à la croisée des vents
Enroulée dans la pureté des glaces
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