2 novembre 2018
On ne se détache pas
C'est
vide
rempli de lumière
roue libre de mémoire
cela palpite
cette tendresse
m'enrobe
de blanc
Elle s'en ira comme le reste
page blanche du ciel
juste quelques bateaux
rejoignant le flou
la mer vit
La journée est devant
on s'enlace
mot pour corps
nous rêvons plus large
encore
dans les premières vagues
Durant des heures
on va
on doute
on surveille les marées
le beige du sable
au pied de la mer
nous sommes seuls
Un grand verre de ciel
l'air descend
le coeur se tait
les yeux encore nos yeux
de plus en plus serrés
il y a peu à dire
seulement voir la lumière
Peau
voluptueuse et fripée
l'air passe
la bulle est étanche
fin du bruit
une nuit d'étain
la traverse
C'est l'infini amour ce carnet
livré au tamis
entre murmures tu me presses
le soleil dort
la mémoire tourne
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