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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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7 janvier 2013

L'arbre aux trois visages

Francoise Dolron

 

Lorsque s'éclaire la lune
dans un grand silence
que rien ni regard
au travers d'un brouillard de plomb
ne voit au fond des yeux
l'arbre aux trois visages
solitaire dans ses bras ouverts
tisse une roue de lumière
au milieu de l'eau
sa forme n'est jamais vaine
aux heures interdites
la lente chute de ses membres humides
comme une question arrachée au ciel
te surprend à parler une autre langue
inflexion de voix pour qu'elle devienne musique

ce ne sont que des mots insufflés
l'inscription d'une présence
qui n'a pas de nom
ses paupières clignent
fidèles à la nuit

 

 

lutine - 06-01-2013

 

 

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Commentaires
L
C'était un temps de brouillard comme nous en avons souvent actuellement, cela dénote lors de l'écriture :-)
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E
tant de tristesse<br /> <br /> c'est ce que je ressens en le lisant
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L
Je te souhaite une bonne migration, c'est aussi le moment de se relire, un autre regard qui peut être déclencheur de
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V
Que c'est beau... C'est tout plein de vibrations douces<br /> <br /> comme celles que l'on perçoit quand on prend un arbre dans ses bras.<br /> <br /> oui, la forme de l'arbre n'est jamais vaine<br /> <br /> sans doute pour cette raison que dans tant et tant de culture<br /> <br /> l'arbre revêt une telle importance et tellement de sens cachés<br /> <br /> <br /> <br /> Merci du beau moment poétique, Lutin, entre deux rapatriements de mes textes sur le nouveau blog
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L
Hello Monsieur du Soleil. J'aime savoir que tu me lis
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