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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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9 juillet 2011

Et palpite le coeur

 

 

Les pas ne laissent pas de trace
déjà l’air perd ton parfum
jamais nos corps usés ne rattraperont le temps
comme un arrêt de mort
nos bras s’éloignent habillés de la nuit
alors que la pensée recule

Dans l’autre sens les phares éclairent la route
terre aux veines bleues
dans un halo une fissure s’éveille
glisse le long des murs jusqu’à la grille

Aux formes gigantesques
un feu d’artifice éclate sur l’eau douce
ses étoiles éphémères
un peu de feu pour que tout recommence
et palpite le cœur

Les statues de marbre ne bougent pas dans les arbres
ce sont les robes qui se colorent et virevoltent
broderie de soie pourpre
rose de l’été, vierges habillées de soleil
le ciel sème ses arcs en ciel

Paupières closes je partage les heures du grand parc
la nudité de mes épaules contre le vent
sans hâte j'écris des mots silencieux
sur un clavier sans âme, absente
j'entends l'eau profonde qui danse
dans cette nuit à la dérive

 

 

lutin - 09-07-2011



 



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Commentaires
L
Funambule c'est très beau, c'est aussi comme si tu lisais en moi
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F
Parfois je te connais, parfois je t’invente.<br /> Je sculpte nos voyelles, j’inonde tes couleurs<br /> Je blanchis ton absence du rouge de tes silences<br /> Je défile sans balancier jusqu’aux brûlures des certitudes,<br /> Je berce mes insomnies de lents trains pour la nuit.<br /> Sur ta voie, j’éraille mes pinceaux, en un sanglot d’étoile.
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L
Ne cherche pas Renaud mon écriture est ainsi contrastes, contradictions, profond, superficiel, vrai, imaginaire, silence et bruit, depuis toujours j'écris ainsi car je suis ainsi dans l'écriture, elle a ses raisons.
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R
Ton texte me plait beaucoup mais je ne suis pas certain de l'interpréter comme tu l'as ressenti.<br /> J'y vois toutes sortes de contrastes et de contradictions entre l'instant et l'éternité,<br /> le profond et le superficiel, le silence du coeur et le bruit de la fête,la tristesse de l'âme et<br /> les feux qui crépitent,le noir de la nuit, de la<br /> séparation et de la vieillesse face au soleil des<br /> robes de soie et au rose de l'été.
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A
ton attente mélancolique a je crois été récompensée le parc s'était fardé et avait pris sa plus belle voix pour t'accueillir je crois que la vie veut en faire autant pour une suite étoilée à ce poème
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