30 juin 2010
C'est l'été
Piazza Campo del Fiori - Rome
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Dans mes yeux qu’on ne peut fermer
On est très près du ciel
Alors que l'eau semble insaisissable à mains nues
Dans l'autrefois si proche
Où vont les pas, toujours devant
Et l’air que l’on ne capture jamais
C’est l’été, l’horreur des plafonds bas
Qui se cachent entre les draps défaits
S'ouvre de l’intérieur
Le secret au bord des lèvres
Il faudra recoudre les ombres
Comme on murmure
On entend les poulies stridentes
Et leur tas de rouille
Fracas de chaines sous les feuilles
On râpe les souvenirs
Comme un fantôme déshabillé occupe l’espace
lutine - 30-06-2010
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