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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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6 octobre 2009

Que meurent les jours

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DSCN4675

.

J'ai peur
Du ciseau
Du chant qui monte

On peut perdre la tête
Quand file entre les doigts le silence

Un bras se balance
A la craie il a raconté
Appuyé sur les coudes
Martelant les mots

Que meurent les jours
Et le corps flottant dans l’espace

La voix est toujours là
Au centre de cette fontaine
Et la bouche dessine un sourire

J’ai peur
Du réveil
Assise au bord du lit

On peut perdre la raison
Quand les images se meurent
A coups de pioche

Je tuerai l'assassin
Des souvenirs
L'emportant au tombeau
Assise tout contre lui

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lutin - 06-10-2009

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Commentaires
B
Bien vu, Lutine, quoique ce soit peut-être un peu trop nihiliste à mon goût...<br /> Bonne soirée !
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L
Le commencement de notre mort est le jour de notre naissance, heureusement que nous n'en sommes pas conscients.
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B
Ce qui nous est enlevé aux ciseaux de l'oubli, fins lambeaux de chair, gouttelettes de sang, qui nous le prend, ou qu'est-ce qui nous convainc de le laisser échapper ?<br /> Est-ce le commencement de notre mort, par l'effacement de ce qui nous justifie le mieux ?<br /> Il est bon de l'écrire alors, ne serait-ce que par résistance, pour tuer l'assassin des souvenirs...
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L
Sans tension il n'y aurait pas d'écriture, mais trop de tension tue aussi l'écriture, cela fait comme un bouchon de champagne, cela reste collé puis plus tard cela explose. Merci.
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L
fragilité et force, deux extrêmes vous lient, et donnent le vertige, on ne sait jamais de quel côté le lecteur tombera, de quel côté vous tomberez, ce que génèrera la tension mise dans vos écrits.
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