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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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3 septembre 2009

Géométrie

41084488

B - acrylique sur toile
elle n'avait pas de nom alors on l'appellera " je suis brouillée avec la géométrie" préférant la courbe des corps

"Journal d'un idiot II" gg

ma réponse

On ne peut pas inventer Dieu, mais on peut s'inventer autre, se créer, se construire, se reconstruire, être. C'est une affaire d'ascension de soi. J'y reviendrai jusqu'au rire interdit, jusqu'au doute que je renie car il empêche d'avancer, il est une perte de temps et l'on doit le chasser comme on chasse les heures souterraines, le début, le tout début, le premier indice, la première faille, le Diable.

Qui est Dieu, qui est le diable, ma réponse Dieu est un homme, le diable est un homme, tiens une majuscule pour l'un, une minuscule pour l'autre, je dirai l'HOMME est vivant et doit le rester en ligne droite, ligne la plus courte pour être au croisement le plus rapidement possible, les diagonales allongeant la route surtout quand on y ajoute des virages jusqu'à la plaie. Quant aux flèches ne sont-elles pas un retour par ricochet.

L'homme n'est pas une géométrie, l'homme est une ouverture vers l'horizon. De mémoire je ne connais pas d'ouverture dans la géométrie, on parle de cercle, de carré, de rectangle, de triangle, d'angles, obtus, ou aigus, comment être si l'on est obtus, comment être dans le cri aigu, je m'égare dans les angles, trop droite peut-être, et c'est pire dans les labyrinthes à géométrie variable. Quant à Dieu il n'a pas voulu cela.

Tout ceci n'est qu'un langage de sorciers, il faut s'en méfier, ils s'accaparent votre âme, vous retournent comme une crêpe et vous ne savez plus qui vous êtes dans une marée de symptômes. Le vent prend possession de vous, quand une lumière s'éteint l'esprit est là, quand le son de la télévision monte, il est encore là, le réverbère s’en mêle de sa couleur orange tant que les volets ne sont pas fermés jusque dans votre lit et dans le sommeil, il ne vous lâche pas après l’amour aussi et la cuillère si douce jusqu'au matin, c’est palpable  la noyade de l’un dans l’autre. Oui les effets sont puissants, on ne sait plus qui parle, Dieu, le diable, ou l'esprit à travers le sorcier et ses flacons posés sur le bord du lavabo, il fait le compte des minutes maléfiques jusqu’au clignotement de l’ampoule qui crépite comme l'allumette sur le bûcher pour rappeler sa présence.

Je suis le rayon d'un cercle, juste la moitié de ce que j'aimerais être, en dehors d’un lit je n’ai pas de corps.

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lutin - 03-09-2009

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