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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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18 octobre 2005

Lutte épuisante

miroir0_1_

Quand tes yeux se posent sur moi en plein effort à la recherche des traces nouvelles
mon regard inquisiteur cherche à pénétrer ton cerveau.
Quelle est l’image que je reflète, un visage plein d’eau
des traits meurtris par la rigueur de la force déployée.
Suis-je femme quand on se perd en chemin par tous les temps
le vent refoulant les efforts de notre périmètre
la pluie absorbant la sueur de nos violences
Il y a des traces nouvelles sur mes traits, celles de la souffrance
une peau meurtrie quand une vie défaille.
Il y a des creux au fond de mes yeux qui accusent le manque
qui n’acceptent pas les nuits peuplées de rêves insensés
Il y a des traces d’ombre, elles cerclent mes jours quand une vie envahit mes nuits.
Mes rêves toujours les mêmes, une image trop présente celle aux cheveux noirs, aux yeux si grands
tant moi devant mon miroir
Je lui ressemble tant, je ne me vois plus, un regard et mes jours deviennent nuit
le peigne dans mes cheveux noirs, les siens, je suis morte elle vit dans mon reflet.
Quand tes yeux se posent sur moi, je lutte, des traces à gommer, celles du temps.
Mon regard inquisiteur cherche à pénétrer ton cerveau de nouveaux traits que j’affirme à la pénombre de la lumière
celle qui fait pétiller le vert de mes yeux, un reflet doux.
Gommer les cernes de mes nuits encombrées de l’absence
Une lutte épuisante
Quand mes yeux se posent sur toi en plein effort, tes pas à la recherche de la veille, des années passées
ta marque indélébile à chaque virage
mon regard appuyé sur le profil de tes jambes, de ton dos si droit dans l’effort
tu cherches à pénétrer mon cerveau.
Quelle est l’image que tu reflètes, la vie, celle qui manque
quand le conscient rejoint l’inconscient de mes nuits
la vie celle que tu ressuscites quand nos corps se côtoient en toute lucidité
des peaux qui se reconnaissent.
Emmène-moi à la mer, un besoin de me laver du passé.
Dans la nudité de nos peaux tout au fond laisser nos douleurs, les ombres de nos nuits.
Emmène-moi à la mer, une envolée d’oiseaux.

Lutin – 17-10-2005

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Commentaires
D
très fort et très beau texte lutine b
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