Parenthèses
Les prés salés - La Teste de Buch
Les pas se perdent
Dans le chemin de vie
Le ciel oublie les ombres
Et leur marche dessus
Les jambes s’enfoncent
Les mots aussi au fond de la gorge
Ragent de ne pouvoir dire
Close la bouche se perd aussi
Les voix mâles encombrent l'air
Le château de cartes prend l’eau
L’écho est celui de l’esprit
Qui ne s’oublie pas
Derrière se cache une seconde maison
Une chambre
Forêt humaine
Visible seulement le soir
Le spectacle est terminé
Les yeux se perdent
Les yeux sont ronds comme l’animal de nuit
Phares des noctambules ils comptent les coups bas
Les heures comme la main compte ses doigts
Les mains se perdent
La pensée entre parenthèses
Paralyse le livre encore ouvert
Quand le corps se relève
C’est un clin d’œil à la vie
Dans le chemin de terre devenu sien