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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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4 mai 2012

Entre les pierres

 

DSCF0456

 

 

Qui es-tu fantôme ?
lumière autour de moi
Un bouquet de roses sur la table

L’ovale d’un visage
Solitaire le temps de le reconnaître
Ou bien l'éclair du désir

Bonjour l'ombre
Qui toujours erre
Pourquoi me regardes-tu ainsi ?

Simple caresse
Comme avant
Le chant monte du même ventre

L’air manque
Invisible mer
Tes joues entre mes mains

Souviens-toi
L’eau qui creuse
Au plus loin de soi

Entre les pierres
Tu es venu
La nuit s’installe et regarde

Hématome du silence
Le plaisir frappe encore
Gémissant

Oiseau de nuit dans un ciel de combat
J'étais là plus rouge
Que le sang

 

  

lutine

 

 

 

Posté par lutinB à 22:45 - Commentaires […] - Permalien [#]
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Commentaires
L
lutin
17/05/2012 09:31
j'aime. Merci. Le rêve se fige.... statufié.
Répondre
R
rechab
17/05/2012 09:08
-<br /> <br /> Le rêve se fige<br /> <br /> En effigies blanches<br /> <br /> Au vent et à la tempête<br /> <br /> <br /> <br /> Au tapis de cailloutis blancs<br /> <br /> La chair dit son absence<br /> <br /> Et dialogue en ses secrets,<br /> <br /> <br /> <br /> Aux cheveux dressés des cyprès<br /> <br /> Gardiens d’une close éternité<br /> <br /> Aux pieds nourris de traits passés<br /> <br /> <br /> <br /> Le rêve de fait, de granit<br /> <br /> Des dalles alignées<br /> <br /> Où le visiteur passe<br /> <br /> <br /> <br /> Entre les bouquets d’ombres<br /> <br /> Effigies, et portraits délavés<br /> <br /> Et les fleurs décolorées.
Répondre
L
lutin
14/05/2012 22:53
Et de la vie, le manque ! <br /> <br /> ma robe s'en est allée <br /> <br /> étendue dans l'herbe <br /> <br /> <br /> <br /> Sous la dépouille <br /> <br /> est une tache de sang frais <br /> <br /> la chair voilée de cire<br /> <br /> <br /> <br /> Dans le vent flotte le ruban <br /> <br /> de velours était la peau <br /> <br /> de marbre l'aile s'est posée <br /> <br /> <br /> <br /> Une statue semble rêver <br /> <br /> sous les graviers de l'allée <br /> <br /> les pas sont toujours là <br /> <br /> <br /> <br /> Et crissent les mots de l'oiseau tardif <br /> <br /> se tendent les baisers au vent <br /> <br /> contre l'épaule le rêve fige
Répondre
R
rechab
14/05/2012 21:45
Au bonjour furtif caressé par les roses<br /> <br /> Courbant les flammes des chandelles<br /> <br /> Peut-être diras-tu fantôme ou esprit<br /> <br /> <br /> <br /> Celui-ci est le reflet d'une attente<br /> <br /> Tant prolongée et désirée<br /> <br /> Que les ailes de l'oiseau de nuit<br /> <br /> <br /> <br /> Se heurtent aux vitres des fenêtres closes<br /> <br /> Attiré par le courbe de ton profil<br /> <br /> Dessiné de profil en contre-jour<br /> <br /> <br /> <br /> Cet hématome de désir, brisant le silence<br /> <br /> S'éclatant sur le verre, à te savoir si proche<br /> <br /> D'une épaisseur d'air, et pourtant inaccessible<br /> <br /> <br /> <br /> Ce n'est pas un ciel de combat<br /> <br /> Que la vie distante où chacun ressent<br /> <br /> L'absence , et de la vie, le manque !
Répondre
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