7 février 2012
Kaléidoscope
Poser c’est aussi écrire
Sur le trottoir au goût macadam un geste à la craie
comme peindre
C’est le réverbère à hauteur du balcon
fatigué de trop de nuits
Un bras balancier du noir à l’orange
il n’y a plus d’heure
Sur un piano les doigts longs colorés et absents
par intermittence
En toile de fond l’harmonie des couleurs
étalées comme l'eau sous le phare
Un équilibre achevé
en point de fuite juste quelques traits blancs
Déjà déformées la musique et ses variations
Il pleut sur la peau
à laver la bouche et les lèvres
J’ai l’impression d’être un fleuve en crue
emportant une branche
et sa main
Sans cesser de regarder l’arbre
à travers un mur de verre
un visage muet ruisselant
dans un tableau m’appelait à l’aide
lutine
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