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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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6 janvier 2012

Identité

 DSCF9675

 

 

Ne plus être sous la lampe

quand les mots se délient

on les retient et on les tresse

le corps se dresse frileux

de sa prison dont il est le geôlier

amant de son propre cerveau il se libère

fermant les pages

 

La crainte a besoin de roses

dans cette agitation forcenée

on ne force pas l'intimité

pour s'exprimer au monde

en dehors d'un terrain vague

et l'eau dévale si peu pressée

au long d'un corps hivernal

 

Jolies mains d'écrivain effilochées

Le voyageur ne voit pas ta métamorphose

quand le soleil couchant vient jouer du piano

les buées pressent en arc-en ciel

l'écho halluciné de ce qui aurait pu être

j'en aime l'immobilité

et l'espérance au bout des doigts

 

 

Billie - 06-01-2012

 

 

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Commentaires
B
Merci luno
Répondre
L
Le corps se dresse frileux<br /> <br /> <br /> <br /> de sa prison dont il est le geôlier<br /> <br /> <br /> <br /> amant de son propre cerveau il se libère<br /> <br /> <br /> <br /> fermant les pages.<br /> <br /> <br /> <br /> j'adore ce passage.
Répondre
B
:-)
Répondre
G
La famille s'agrandit, bienvenue à Billie ...
Répondre
A
"le soleil couchant vient jouer du piano...<br /> <br /> l'espérance au bout ds doigts "<br /> <br /> <br /> <br /> j'aime ce poème de douceur et de légèreté
Répondre
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