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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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28 novembre 2011

La voix

 

 

Poésie mâchée
parabole
à peine digérée
c'est le sang qui habite
les murs de carton
on y écrit désarçonné
la joie on la dessine à la craie 
plaies vaines 
lierre étrangement rouge 
un ciel de lit tout en forêts
et nos mains en perspective
cœur de métal  
froides comme l'absence
traînent des mots poèmes
en rafales 
soupèsent la douleur
chien tendre
cachant l'impudeur 
s'adonne aux vers libres 
jetant cul par dessus tête
les règles de la poésie
le jugement
la poésie de paille
ou de coton
jamais d'argent
nos mots la démaquillent 
senteur de naphtaline
nourrit l'ortie
je n'ai plus de peau
nul cri en mes nuages
mon visage est poésie
de larmes
de sang
sourire
continue toujours
sans masque
dans ma maison il existe un pays
de carton
des écheveaux d'haleine
à torturer
dans tous les sens
suc lent
la voie est là
je digère
la voix
fredonne

 

lutin - 28-11-2011

  

 

 

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Commentaires
L
oui c'est ça, à fleur de peau
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J
ils arrivent parfois<br /> on ne sait d'où<br /> comme des amis<br /> comme des inconnus<br /> on s'apprivoise<br /> on s'aime, sème<br /> on vit<br /> et parfois on les reconnait<br /> ils étaient là<br /> juste là<br /> à naître
Répondre
L
cela rejoint encore la fulgurance de mes pensées actuelles. Merci à vous.
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C
C'est un cri de guerre, un cri du coeur
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V
Comment mieux dire cette sorte de combat contre le verbe<br /> ce cri qui tremble de sa source<br /> cherchant toujours et encore le lieu mûr des mots? <br /> belle profession de foi Lutin!
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