16 octobre 2011
Monde intérieur
Je te regarde et tu me fermes un œil
l’autre veille sur toi
je me souviens d'un visage
quand il se penche autour de moi
des yeux de chair immergés
aussi longs que la main
Je sens la courbure des épaules
au-dessous d’un cou de roseau
lame docile et coupante
on l'entend se dissoudre
au fond
comme un grelot
lutine - 16-10-2011
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