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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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6 septembre 2011

Une seule porte de sortie

 



Quand la lumière baisse sous la paupière

Quand les cheveux poussent

Quand la mer crie

On balaye par terre pour effacer

Minuscules coups de ciseau

C’est ainsi que l’on remonte



Les bateaux de papier ne traversent pas les mers

Ni les avions pliés sur la table

Le jour s'en va pour un autre regard



Fragments météorites

Les mots ne font pas avancer

Ta tête dont on visite le fond

Des cheveux tout autour

Tout du long

Est la guerre





lutine



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Commentaires
L
Planude a raison quand il n'y a pas résistance tout va mieux et quand on aime c'est bien cela, en plus on en est tout léger. Merci Renaud pour tes rêves de papier.
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L
Je suis revenue souvent sur ton commentaire Maisoublanco, et ce matin j'ai trouvé, la lassitude, je ne crois pas que l'on se lasse, mais s'installe une habitude. Ton commentaire porte à réflexion. Merci
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R
En fait tout est possible et imaginable.<br /> Planude, poète grec, affirmait qu'un cheveu de<br /> celle qu'on aime tire bien mieux que quatre<br /> boeufs.<br /> De même des avions ou des bateaux de papier tout<br /> d'abord permettent de se distraire quand on les<br /> fabrique et permettent ensuite de rêver que <br /> l'on part vers des destinations extraordinaires<br /> qui n'ont pour seules frontières que celles du<br /> cerveau.<br /> Chez le coiffeur les femmes réclament un balayage<br /> généralement pour se faire une belle tête ce qui<br /> permet aussi de se remettre les idées en place.
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M
_ la lassitude, car on se lasse de tout, même du malheur<br /> _ la réalité, car pour elle tout a le même poids<br /> _la logique, car après tout ... si on est vivant, pourquoi ne pas vivre ?<br /> _ l'inconstance courageuse, car si l'on doit contredire, c'est surtout soi-même
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L
Merci à vous. Je suis en pleine relecture pour un recueil d'une centaine de pages, il y a quelquefois des évidences dans les corrections à apporter que je dépose là quelquefois.
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