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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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12 avril 2011

Nocturne

 

 

 

Cette lumière chaude
alors que j’ai froid
lourdeur rigide de la nuque
orange elle tape aux carreaux
ronde elle danse

Dans la chute des heures
alors que les lustres s’illuminent
les arbres noirs étendent leurs bras
chaque soir elle fait son tour de manège

Horloge ou faille
elle creuse le temps
range doucement le printemps
jusqu’à demain

Il n’y a plus de mémoire
comme une eau
dormante est la route
la maison en feu

Je suis là à contempler l’herbe teintée de gris
les girouettes flanquées d’habits noirs

Dans l’ombre
un visage et sa voix
posent le long des dimanches

Mille doigts chaque soir annoncent la résurrection
aux yeux levés sur elle
je marche sur la lune
et me tiens debout

Les mains poursuivent




lutine – 12-04-2011

 



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Commentaires
R
Si les horloges ont des aiguilles c'est pour<br /> tricoter le temps.Tu ne devrais pas avoir froid.
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L
Depuis ta lecture je l'ai remis en forme le découpant un peu autrement. Merci.
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A
elle creuse le temps <br /> "range doucement le printemps <br /> jusqu’à demain "<br /> <br /> j'aime beaucoup cette phrase... <br /> juste pour m'endormir<br /> elle est comme comme une maman qui veille c'est très doux , rassurant
Répondre
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