27 janvier 2010
Rive droite
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L
J
L
J
L
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Contre la fenêtre et les rebords blancs
s'unissent la nuit silencieuse et ses lampions
les ombres dans un ressac en suspension
se posent sur la table installée
La plaie pleure le long des vitres
A l’entrée d’un passage souterrain
liquide incrusté
elle ne bouge plus
jusqu’à la faible voix dilatée
altérée des émotions enfouies
Je pense à toi quand le bruit du fleuve se dissipe
les papiers froissés construisent un mur de pierres
à vol d’oiseau tout est révoltant
j’en veux à la terre et à Bach de nous avoir fait vieux
à la musique des morts encrassée de déchets végétaux
L’épaule appuyée contre le temps
les heures se disloquent
En lévitation, merci musique, merci piano
lumière vacillante, et les murs qui dansent
Le froid percé d'étoiles tombe toujours
m’écartèle d’un poison sur l’autre rive
se pose sur la bouche
comme un bâillon le long des porches
enfile une autre veste
lutine - 27-01-2010