29 juin 2009
Le chat
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Nous ne sommes que les passagers laissant nos pluies d’orage
C’est la nuit à l’infini dans la continuité des yeux
Il y a une rivière au bord des paupières
Des bouts de chiffons tissés d’histoires
Il n’y a pas de mur
L’œil médite l’éveil
Il n’y a pas de porte
Le regard tout entier scrute et fait le vide
C’est dans l’espace noir qu’il puise sa source inébranlable
Les gestes sont prudes
L’imaginaire inquiet caresse
Palpitations fragiles à l’intime
Le vent court en frissons
Le regard est possédé
Le feu embrase l’esprit
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lutin - 29-06-2009
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