lili

Un plafond trop bas
les pattes du chat s'envolent
l'oeil se fait malin

*

Il a suffi d’un regard
Deux éclairs dans ses yeux d’eau
Pour m’abandonner à un rêve lointain

Je suis un chat de gouttière
A la recherche de chimères
Je fuis toute attache

Les toits sont ma liberté
Quand je suis las de bondir
Aux aguets j’attends mon heure

Je guette son regard
Je reviens quand j’ai faim

Repu je surveille la fenêtre
Lorsqu’elle est entrouverte
Je m’enfuis à nouveau

Toujours mes chimères
Toujours cette fausse liberté

Je suis un chat de gouttière
A la recherche de moi-même

Trop griffé par un mâle affamé
J’ai perdu confiance

Ce soir je suis sur le bord de la fenêtre
J’ai trop faim

Aux aguets j'attends mon heure
Mon éternel recommencement

lutin

Les aristochats

Comments

[eoline]

SOURIRE Lutin

"moi vouloir être chat.... " rires

bisous

[Bifane]

C'est peut-être pas très câlin, un loup, mais ça peut être très chaleureux et accueillant. J'allais dire "humain", mais l'humain ne mérite pas la comparaison...
Bon week-end, le lutin au chat !

[lutin]

merci pour le commentaire, un calin de la patte du loup j'évite :-))

[Bifane]

Le chat et la poésie, c'est décidément une grande histoire d'amour... Se rêver chat, svelte et léger comme lui, vif et précis, avec cette intelligence qui transparaît dans son regard... C'est un rêve que ce poème donne envie de faire, de partager... Et le matou est bien mignon, avec ça...
Moi, c'est plutôt le loup, mais qu'importe... Le chat m'a toujours été sympathique...
Mon bonjour !