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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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11 octobre 2008

Au ventre

mains

Il y a le brouillard - danse
l’émotion - amie du regard
ennemi aussi - froid sur la joue
nos bouches effacées

Plus près les yeux – trop proche la voix
il n’y a pas que la drogue créant le manque
ils n’allaient pas ensemble
des aimantes dans la tête - dans l’ombre si bien ensemble

C’est l’image sans amante - assise sur l’herbe
comme l’enfant sur la plage
la densité du vert de la pelouse
dans la lumière - en croix les bras
couleur d’automne

A l’angle de la feuille - tête baissée
si loin le cheveu – si près la pensée
l’autre fuyant l’histoire
vole l’ombre de la chair
un carnet de voyages entre les mains

.

ou

.

Le brouillard - danse
l’émotion aussi - amie du regard
ennemi il est le froid sur la joue
Nos bouches effacées

Plus près les yeux – trop proche la voix
il n’y a pas que la drogue créant le manque
ils n’allaient pas ensemble
des aimantes dans la tête - dans l’ombre si bien ensemble

L'image sans amante - assise sur l’herbe
comme l’enfant sur la plage
la densité du vert de la pelouse
dans la lumière - couleur d'autome
les bras en croix

A l’angle de la feuille - tête baissée
si loin le cheveu – si près  la pensée
l’autre fuyant l’histoire
vole l’ombre de la chair
un carnet de voyages entre les mains

lutin - 11-10-2008

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Commentaires
L
Merci Viviane de t'être arrêtée si longuement, tu est "claire voyante".<br /> <br /> bises<br /> <br /> lutin
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V
Quelle richesse de sensations tu parviens à créer rien qu'en morcelant les phrases.<br /> <br /> On dirait que des êtres partent en écailles<br /> ton poème me fait penser à la mort<br /> quand le froid gagne ( disent les mourants , qui la sentent toujours venir)<br /> par les jambes d'abord<br /> puis ensuite par le goût des choses dans leur bouche<br /> par leur propre odeur si différente que chacun sent<br /> dont eux<br /> par ces bribes du mondes qu'ils ne relient plus entre elles<br /> mais dont ils reçoivent<br /> crucifiés<br /> l'intense couleur ou parfum<br /> ...<br /> Rupture, déchirure<br /> fin d'une étreinte<br /> feuilles volantes d'une saison passagère<br /> ton poème est très beau, j'en préfère la première version
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L
Tu vois bien, c'est un départ du corps.
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U
Je comprends mieux le deuxième; mais je ne comprends pas tout; je vois juste un départ, que ce soit d'esprit ou de corps: l'aimant ne fonctionne plus...
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L
mais non, il ne manque rien, c'est du brouillard que tu as dans les yeux miss Eoline, à moins que ce ne soit l'émotion.<br /> <br /> Un jour Brel a dit ceci "On ne sait jamais si c'est le brouillard ou l'émotion" il parler du regard
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