le vent
Poussée par le vent
Depuis si longtemps
Me voilà dans le champ
Combien de temps ?
Des années, quelques heures, combien ?
Mon amour je ne sais pas
Cela dépend du vent
De sa fougue à me pousser dans le cadre
A me retenir
A me jeter hors du champ
Cela dépend de tes bras
Quand le vent tombera
Poupée de chiffon je tomberai
Comme le vent
Si ta main ne se tend pas
Lutin – 28–05-2008
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Echo de Sylvie
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Que j'aime le rouge vif en terrain vague,
l'écume écarlate qui flamboie le long des bastions,
l'abondance en grand tapis rubescent.
Mes songes se remplissent de sourires vermillons,
en voyant les coquelicots...
Le rouge colle à ma peau comme un venin secret,
je le dévoile en filigranes comme un doux poison,
je l'exhibe en incandescence dans l'instant.
Mes chimères se peuplent de rires papillons,
en voyant les coquelicots.
Bon sang!
Que j'aime le rouge vif,
il colle à ma peau
comme un filet à rêves.