16 mai 2006
Les années décalées
Et si le monde acceptait
Les années décalées
Leur sève en ébullition
D’âmes blessées
Exploserait en plein jour
Deux cœurs écorchés
A l’ombre des regards inquisiteurs
Jaloux de leur perte à venir
S’accrochent à l’amour
Jusqu'à l'acceptation de la différence
Sous la paume leurs gémissements
Vont crescendo quand la main velours
Se pose sur la dentelle noire
Un tatouage sur le sein à caresser
Pour le cri animal de la possession
De leurs bouches ouvertes aux baisers
Coule le suc de la fleur interdite
Dans la fougue de leur jouissance
Ils oublient le fiel
Du temps destructeur
Oppressés du carcan de ce monde
Ils s’enfoncent dans le lisier de l’esprit puritain
La jalousie suce leur sang
Ils n’ont pas coupé les chaînes
Des années décalées
Lutin – 15-05-2006
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