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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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1 avril 2006

Fenêtre de l'âme

fen_tre_de_l__me 

Fenêtres
obsession de mes soirs
brillent comme jamais

J’attends  l’arrivée du printemps
les feuilles tendres prennent taille

Forêt vierge
couleur dorée recroquevillée
quelques chants d’oiseaux pour vous épanouir

Judas
je ne vois que vous
un phare au creux de ma vague

Nul besoin de boussole
je ne suis pas marin
les pas reconnaissent l’enfance

Hiver long vous avez retardé le processus
torture de l’âme
pour une première année vous avez été supplique

lutin - 01-04-2006

                                                                           

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Commentaires
L
L'auteur est Tamara Lunginovic. Cette sculpture est intitulée "la Fenêtre". D'après votre message elle porte donc bien son nom.<br /> <br /> Je ne peux pas vous cacher à quel point je suis sensible à la sculpture.
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M
Cette sculpture est saisissante,j'y vois l'attente résignée de l'avenir inéluctable qui tous nous menace.<br /> Qui est l'auteur de ce chef d'oeuvre?
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L
Un café<br /> <br /> Un café crème à l’aube<br /> l’aube de ses jours l’aube de ses morts<br /> elle a rencontré l’enfer<br /> le fer qui perce le cœur<br /> la peur de la vie qui s’échappe<br /> les yeux au fond de la tasse<br /> des êtres chers tout au fond<br /> elle n’a plus de mots<br /> <br /> Un café sans sucre<br /> elle n’est pas voyante<br /> ne lit pas dans le marc<br /> elle a rencontré le pire<br /> la perte de tout<br /> de sa propre possession<br /> l'amer d'un café noir<br /> l’expresso trop tassé d’une année<br /> <br /> Un nuage de lait<br /> éclaircir le jour<br /> les larmes de sang<br /> le sang séché sur ses joues<br /> un lait écrémé sous les papilles<br /> éteindre le feu qui brûle la trachée<br /> un bol d’air à avaler<br /> <br /> Une cuillère dans la main<br /> le regard au loin si loin de tout<br /> des yeux sur ce métal froid<br /> elle a rencontré l’épée<br /> la lame qui transperce le cœur<br /> l’émotion d’un corps tendu <br /> velours mauve sous les yeux à trop attendre<br /> <br /> Un café crème à l’aube<br /> elle tourne ses pensées<br /> mélange le lait<br /> un peu de sucre<br /> adoucir sa bouche<br /> elle lève la tasse un miroir en face<br /> un liquide chaud se répand sur sa bouche<br /> ne pas crier<br /> <br /> un reflet de noir vêtu projette l’ombre de son ombre<br /> une tâche de couleur autour du cou<br /> un nœud coulant<br /> elle a vendu son enfance<br /> <br /> Elle écrase ses lèvres rouges sur la glace<br /> le sang de ses peines file tout du long<br /> une chaleur entre les cuisses<br /> une couleur rouge vide son ventre<br /> tétanisée par la douleur<br /> elle a vendu un passé<br /> <br /> L’épée vengeresse crève ses entrailles<br /> un flux s’étale sur le carrelage<br /> elle se penche dans cette mare<br /> un reflet<br /> une dame dans sa robe rouge<br /> l’ombre de sa nuit<br /> à genoux elle s’abandonne<br /> <br /> Elle n’est pas voyante<br /> ne lit pas dans le marc de café<br /> elle a rencontré le pire
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L
Une tasse de café<br /> Une cigarette à la main<br /> Le ciel fermé<br /> Dans la buée<br /> Qui se consume.<br /> Le café fume<br /> Le tabac hume<br /> Mes lèvres fermées<br /> Sur quelques mots épars.<br /> C'est le grand départ<br /> La fin du Hoggar<br /> Fleur de désert salée.<br /> Une tasse de café<br /> Les yeux tristes fermés,<br /> Le silence parfume<br /> Les souvenirs d'été.<br /> Je penche ma plume<br /> Sur la table restée<br /> Dans le coin de la chambre,<br /> Odeur de l'ambre<br /> Accrochée aux rideaux,<br /> Noire fumée de décembre.<br /> Il fait encore chaud<br /> Dans l'antre bateau,<br /> Ce navire dénudé<br /> Des voiles d'amour.<br /> Je lance un regard<br /> Qui embrasse la tour<br /> Et juqu'au grand jour<br /> Me couche sur le sable.<br /> c'est une île de hasard<br /> Dérivant oubliée<br /> En comète de fable,<br /> Mon île solitude<br /> En quelle lattitude<br /> T'ai-je donc ensablée ?<br /> Je regarde mes mains<br /> Elles sont celle d'un homme<br /> Elle savent caresser<br /> Et tendre la paume.<br /> J'y pose le front<br /> Comme sur un tronc<br /> En songes trop halés.<br /> Par un soleil d'étain,<br /> Le miroir décroché<br /> D'un simple matin<br /> Du mois de janvier.<br /> Une tasse de café<br /> Une cigarette à la main<br /> Le ciel fermé<br /> Où la chaleur du lien<br /> Se consume et s'éteint.<br /> 02/05
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M
Finalement, à chaque saison, on attend la suivante avec impatience...
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