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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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24 mars 2006

Liberté

amisz

Etre portée par le vent

elle aimerait tant

il libèrerait sa main.

Elle est comme le voleur mis derrière les barreaux
elle compte les jours
n’a rien fait de mal mais son sort en est jeté
chaque matin elle incruste le mur de sa souffrance
dessine deux cœurs
d’une flèche  les perce
recommence l’ouvrage
c’est ainsi qu’elle a compris

l’amour n’est jamais acquis.

Une tête d’encre et de rêves ne peut rester muette
prisonnière de ses pensées
donnez-lui du papier
de sang les mots sur le papier s’écouleront
allégée de ce poids d’autres mots viendront nourrir la feuille.

Elle aimerait aiguiser ses sens au rythme du jazz
coucher sur le grimoire ce que son ventre a avalé de ce monde
rédemption d'une vie dissolue

Portée par le vent

elle aimerait courir jusqu’à l’épuisement des muscles
les sentir douloureux
tomber de fatigue
Ah douleur physique !
Crampes salvatrices !
grâce à elles si présentes elle ne sentirait plus son cœur douloureux.

.

.

lutin - 23-03-2006

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Commentaires
Q
D'accords de jazz...d'accord avec le texte tout entier , de la main libre au coeur libéré...
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L
Si tu savais, je fonctionne avec le jazz. J'écris en écoutant du jazz, je cours aussi, je pédale aussi, je nage...non sans le lecteur MP3 n'est pas waterproof, je dîne aussi, je.... toujours avec du jazz, une musique qui me transcende
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L
Elle aimerait aiguiser ses sens au rythme du jazz...
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M
Merci Lutin pour ton passage sur mon blog et pour les jolis mots que tu y as déposés.En symbiose totale avec ta vision du caniveau. Cette sculpture étrange et belle s'harmonise avec bonheur avec ton poème que j'aime beaucoup.<br /> Bon WE<br /> Monique
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M
Je t'en prie, c'est toujours un plaisir pour moi de venir me promener ici...
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