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Un nouveau regard, les mots qui se détachent

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21 septembre 2010

Ephémères juste le temps d'un regard

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20 septembre 2010

Forêt humaine

Img_Magritte_The_False_Mirror_jpg

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On restera assis les pieds ballants
les yeux explosés de lumière
nous le saurons plus tard
seulement quand tout se tait
yeux fermés portes closes
étrange fenêtre chargée de mémoire le visage

.
J’aime bouger le vent de la nuit
c’est le nom d’une vitesse
longue comme l’absence
quand les mains ne se touchent pas
vues par le regard des autres
serres-moi fort sous les nuages patients

.
On a son corps tendu
sa parole physique
dans le miroir la lenteur de l’avenir
alors que le soleil décline
la vie est brève dans les blancs de l’histoire
qu’en dis-tu intime proximité ?
dont je sens le poids sur mon dos
un vol d’oiseaux nous emporte

.
Que cherchons-nous ?
la forêt humaine c’est nous
le vent notre respiration
les ombres du parc notre demeure
écrivent sur nos visages l’envie

.

lutin - 19-09-2010

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15 septembre 2010

EXISTENCE... CIEL

Une poésie d'Adeline qui me touche dans l'impalpable  de ses vers, lisant je l'ai associée à "Elle" et je la pose là avec son autorisation

DSCN5783

C'est déjà tard
et tu t’éloignes toi poème de ce soir
où je pensais à celui  que je voudrais tant rencontrer

dans la promesse du plus tard
dans ce monde où
plus rien de ce qui nous
laboure l’âme

en effaçant cette beauté
d’ether, de flammes
qui ne détruisent rien
que les horreurs de cette terre ne resterait

dans ce monde  où
enfin la fusion seule de nos âmes
a nom Amour

le rencontrer le prendre par la main
non ! le regard

enfin

D’un seul sourire l’unir à toute la beauté que j’ai

l’eau  dans l’éveil
d’une naissance
au dieu Soleil


C’est déjà tard

http://ombrescontrevents.hautetfort.com/

14 septembre 2010

Amour inachevé

margaritagarciaalonsojpg

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Ce soir que lis-tu ?
entre toi et bras tendus
sur le visage pas et corps circulent
c’est le bruit de la mer en nous
je ne lis plus depuis longtemps
souligne le chiffre des pages
pressée de retrouver l’endroit solitaire
quand l’amour danse entre les lignes

.
Les mots de révolte salissent la bouche
sans mémoire ils disparaîtront
au Diable les routes qui s’écartent
les forces perdues dans la sécheresse de l’été
une corde noue les vêtements posés à même le sol
le plaisir est venu par le chemin des arbres
au milieu des vieux décors
là où les larmes se cachent

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lutin - 13-09-2010

9 septembre 2010

Elle

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DSCN5783

fusain et pastel - 29,7 x 42

L'ABÎME

Il en tomba combien dans cet abîme
Et je disparaîtrai un jour dans le silence
De ce monde, c’est certain

Il en tomba combien dans cet abîme
Le vert de mes yeux, l’éclat de mes cheveux
S’éteindront au fil du temps

Il en tomba combien dans cet abîme
Dans ma chute se figeront les souvenirs
De ma vie resteront les images

De ce monde, c’est certain
La vie renaîtra
Et tout sera comme si je n’avais pas existé

Dans ce monde, c’est certain
J’aimerais laisser mon empreinte
Le vert de mes yeux, le son de ma voix

Vous qui m’aimez
Ecoutez-moi !
Il faut m’aimer encore du fait que je mourrai

Entendez mes cris du silence !
L’écho de ma chute où l’abîme m’entraîne

.

lutin

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7 septembre 2010

Pas inégaux

PIED

une sculpture d'Elséar

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C’est avec nos pieds que l’on fauche les mots
au temps des semailles ils se couchent
fatigués les muscles voudraient se tendre presque neufs
une fine cicatrice entaille le genou
tangue la main et sa manière d’écrire
de se tenir debout sur une seule jambe
s’insinue la ruse du dernier assaut.

Epuisé de tourner à vide
le corps se met en veille
dans l’ombre l’œil cache l’handicap
au cœur des heures souterraines
il n’y a que failles et particules d’os malmenés
quand se rebellent les nerfs mis de travers.

C’est le découpage de la douleur et du combat
le poids profile les pas inégaux de l’animal mutant
la jambe a quitté le devant de la scène
habillée de noir elle s’est effacée, repliée
insidieusement quelque chose se décompose
comme les sauterelles que l’on coiffe d’un verre
emprisonnées sur le bord de la fenêtre.

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lutine

5 septembre 2010

Sous les cerceaux (pour toi Renaud)

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Un engagement de juin, je te laisse le soin de lui donner son nom

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DSCN5759.

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Je n’entends pas le silence
j’ai fermé les yeux
j’écoute au-delà de la nuit
au-delà des obstacles que sont les maisons
la faible voix de la terre
comme peut le faire un rêve



Dans la brume d'un matin sans soleil
j'approche la mort
elle n'est pas qu'un mot
sous les cerceaux elle m'habite
comme les fleurs flétrissent dans les champs
d'un été sans frisson




lutin - 05-09-2010

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30 août 2010

Mon expression

27 août 2010

Pourquoi ?

DSCN4813

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......Sur la route le sang circule, on sent le pouls de la vie, on y danse, on double. Les chevaux sous le capot on se projette en avant. Séparés d’un certain nombre de choses l’aiguille dit toujours plus vite, on la méprise comme la température du corps oubliant le frein. Devant on aura tout le temps de respirer, derrière on n’y croit plus, il n’y a plus l’ombre d’une ombre dans le rétroviseur, juste un radar pour la photo souvenir en noir et blanc.

C’est un jour de semaine sur le macadam, longues herbes dans l’attente de  l’automne et éoliennes croissent et les bras ne pèsent rien. Pourquoi la fumée monte-t-elle au ciel ? Pourquoi le vent transport-t-il les odeurs jusque dans l’habitacle ? Pourquoi les souvenirs font partie du voyage ? On entend des cris  alors qu’ils étaient cadenassés à la roue d’un vélo. Devant les paysages parlent, les champs et les bois ouvrent leurs mains et le fleuve longe le corps. Dans le dortoir silencieux je pense obscurément.

D’hier je me suis retirée très tôt juste avant l’aube, avant le vol bruyant des oiseaux se jetant dans le ciel encore à demi éteint, avant que je ne me réveille tout à fait, avant que les mots ne soient vains préférant l’apparition des framboises, des fleurs et des chevaux. Assise, à pas de géant je déroule la France, les coteaux  et les bois. Combien de pâquerettes et de coquelicots avant l’enfance sur le grand drap de la route, Combien de virages dans la pénombre pour aller jusqu’à vous sous le linceul. 

Les bulldozers ont saigné la terre, les hommes ont posé un drain noir conduisant vers le faîte des toits que nous voulons contempler, et nous voici  grimpant aux arbres, aux branches tortueuses, nous enfonçant à nouveau propulsés par l’accélération et l’aiguille qui s’affole comme un météore, c’est aussi le sang qui bouillonne entre réverbération et soleil qui se fane.

Etrange voyage lorsque le réservoir se vide, l’énergie du corps perd  sa puissance, les kilomètres parcourus renvoient à la case départ et les images à atteindre fuguent. Pourquoi les chemins mènent toujours à la maison qui n’existe plus. Tout s’annule, les heures, les choses en hauteur ou en profondeur.

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lutine - 26-08-2010

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21 août 2010

A bientôt

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Quand les cheveux poussent

Quand la mer crie

On balaye par terre pour effacer

Minuscules coups de ciseau

C’est ainsi que l’on remonte


Les bateaux de papier ne traversent pas les mers

Ni les avions pliés sur la table


Fragments météorites

Les mots ne font pas avancer

Ta tête dont on visite le fond

Des cheveux tout autour

Tout du long

Est la guerre

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lutine

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