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Un nouveau regard, les mots qui se détachent

Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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8 juin 2011

On t'appellera....

 

  DSCN7005

http://billieart.canalblog.com/archives/2011/06/08/21350222.html

 

 

Par la cloison de papier qu’est ta peau
je t’entends respirer
j’écoute tes silences
les dépose là

Il existe un pays
dans la fente de tes yeux
je te l’offrirai en couleurs
voilà vers quoi je tends

 

lutin - 13-06-2011



 

 

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6 juin 2011

Lumière

3 juin 2011

aux barreaux de l'air

 

Que Dieu me pardonne ainsi qu'Adam, j'ai écrit ce texte sur cette étude que je travaille depuis quelques jours "la création d'Adam" de Michel Ange.

Je n'ai pas vu les fissures du temps, mais des orages et les éclairs et ce courant électrique qui nous parcourt quand les doigts se rapprochent

 

 

DSCN6954

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 B - 03-06-2011
fusain et craie blanche 

 

J'ai vu se former une nouvelle terre
les orages d'acier
un monde électrique me traverse
comme un œil ouvert
le ciel court ainsi sous la peau

Par la fenêtre j'ai vu le vent évoluer
les arbres changer de forme et de couleurs
le sang des saisons suivre le courant
et la mer faire demi-tour
gantée de la nuit
j’ai vu ses bras se tendre

J'ai perdu les bateaux et les hommes
les empreintes en haut de la vague
je compte les pas aux barreaux de l’air
le claquement des volets
lumière éteinte sombrent les heures

 



lutin – 02-06-2011

 





27 mai 2011

La création d'Adam - Michel Ange

26 mai 2011

Poésie de l'espace

 DSCN6915

 

 

Je suis venue prendre un café tôt ce matin
j’ai traversé la grille
les jambes croisées, à ciel ouvert au milieu du silence
je griffonne sur la table les parfums autour de la tasse
ils sont beaux nos amis les oiseaux alors que personne ne m’embrasse
je les vois s'aimer à coups d’ailes, à coups de becs
dans leur danse sensuelle je respire leur langage
le bruit du silence qui s’éveille
alors que nous nous taisons toujours

Personne ne m’embrasse et mes lèvres se tendent
j’embrasse le vent
j’embrasse la pluie qui ne tombe pas
le sol asséché
les odeurs au fond de ma poitrine
la main qui ne se pose pas
la montée de la lumière
Je suis venue voir le jour qui commence

J’embrasse le paysage
la feuille blanche sur le marbre encore froid
le gravier sous mes pieds
le champagne que nous n’avons pas bu
le café que je porte à ma bouche
les gâteaux que nous n’avons pas mangés
et l’arôme que je porte à mes lèvres 
rempli de présence

Les cuisses douloureuses
nues sur une chaise de fer d'heures entières
les bras attachés à mon torse
j’enlace les lettres que j’écris
ma poésie de l'espace
sur des pages volantes je les retiens

Regarde-moi penchée sur la table
un mouchoir à la main, je crains le vent
je crains le sable et les reflets
seule la pluie assèche mes yeux
non je ne pleure pas, je suis sensible
aux variations des couleurs et des mouvements

Regarde j’ai découvert le sens de la prière
le rêve solitaire
j’ai caressé un chat de gouttière
j’ai aimé son regard levé vers moi
ses yeux rien que pour moi
au-dessus glisse l’envie de la mer
l'envie du voyage

 

 

lutin - 26-05-2011

 

 



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26 mai 2011

Child

  

 

 

La roche est friable
et la mer de sel s'évapora
fille de l'air elle quitta la terre
propriétaire de l'espace

Epouse du soleil
le cadenas clos
elle danse le dimanche
loin du puits creusé
entre cercueil et montagne
au domaine des morts

Pose tes mains sur la pierre
encore chaude l'eau reviendra
mouiller tes mouchoirs







 

lutine - 25-05-2011

 





  

25 mai 2011

Claquement d'aile

 

 

Comment dormir ?
je veux jouer à colin maillard
tissu de soie contre les reins

Quand la vie s'efface
dans le dos il n'y a rien
que des paroles inutiles
et les orages ouvrent la terre

Sous le bandeau
courent l'arbre et son ombre 
petites bêtes accrochées à l'écorce
je suis le tronc
sans pardon
l'empreinte et le souvenir
dans le nœud du bois
on y compte les âges
le désert qui emplit la nuit

Les oiseaux ne chantent pas
témoins du soleil
il faut attendre le premier cri
de nos âmes insipides
lorsque je suis assise
il arrive juste avant le premier claquement d'aile

 

 

 



lutine - 24-05-2011

 



24 mai 2011

Un jeu de rimes (sur une peinture d'Aglaé)

 Jp

Théodule - une peinture d'Aglaé

  

 

Les yeux ailleurs
loin à l'intérieur
ils n'ont pas peur
plein d'un meilleur

Les cheveux trop blancs
le teint de même couleur
l'éteint livre ses pans
serait-ce la douleur ?

Contre l'arbre me voici cloué
est-ce la raison ?
je me croyais doué
blotti près de la moisson

C'est le temps du poison
devrais-je me laver les mains ?
quand circule un frisson
attendrais-je demain ?

Trop de hâte n'est pas bon
je caresse la soie
m'envoûte plus que de raison
comme un arrêt de moi

J'ai traversé l'approche
surmonté les ravins
serais-je roche ?
ou battement de la main ?

 

lutine - 22-05-2011

 

 

24 mai 2011

Dessine-moi et peins-moi

20 mai 2011

Dans la fenêtre ouverte

  

 

J’attends la pluie, le bruit sourd
contre les carreaux j’attends ses larmes
l'arme contre la peau
le long des murs chauds de la journée
je l’attends, je la supplie

Le tonnerre gronde dans ma tête
dans l’air que nous respirons
déjà la terre est sombre
enfouie dans nos visages
petites bêtes suspendues
elle avance dans la lumière

Je la laisse venir
ça claque
regarde l'eau comme elle file
je devine son manège, sa douceur maligne
j’attends sa lame
traînant les orages

Dans la fenêtre ouverte le vent s'est arrêté
elle marche dans le paysage
quand ton corps s’en va perdu
proche de l'évanouissement
 
Dans la fenêtre ouverte se cognent les avions perdus
et les bateaux échoués
les combats lourds de pluie
étrange lumière, l'eau immobile

Les nuits dangereuses égrainent la fin du jour
contre la vitre l’insomnie de l’oiseau
prie dans la main, libre
libre de ne plus vivre
libre d'être

La terre est sombre
le ciel au crépuscule

 



 

 

lutin 20-05-2011

 

 



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