Comme un soleil
Où vont ces silhouettes, ne sont-elles que des notes de musique
où vont ces pas en tous sens
diagonales, lignes droites ou courbes
aux changements incessants
la surface doit s’effacer
et la neige tombe suspendue aux heures de l’horloge
A la recherche d’un équilibre les arbres s’habillent
au milieu de l’art entre rythme et géométrie du vent
dans cette austérité presque inhumaine
une fleur éternelle me tient compagnie
harmonie secrète entre forme et couleur
je l’appelle éphémère
Les nuages font vivre le ciel
ne pouvant pas peindre les murs
le baiser sur les lèvres impalpables
le silence est là décalqué
et se tait
Entre deux chaises vides
je dessine le blanc et le noir
nature morte et cubique
comme un soleil inachevé avant la nuit
dans les lumières de la ville
lutine