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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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22 octobre 2013

Ecrire est presque trop

 

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Rideau aux formes humaines
oui, plénitude - ne pas écrire
juste un peu mais pas trop
vite, vite, dans un espace temps, jour

Que fais-tu dans ton sommeil ?

J'apprends, tu apprends quoi ?
rien, j'apprends le réel
cette immobilité du corps juste après
un trèfle à chaque doigt
le quatrième pétale et son frémissement
pour qu'une rose vive

Et que fais-tu de tes jours ?

Je rêve la nuit
soigne la terre qui me vient
aussi précieuse que l'enfant m'affole
marqué par les plis du sommeil

C'est l'infini amour ce carnet
livré au tamis
entre murmures tu me presses

J'ai vu les fleurs de la création
honorer nos heures entières longilignes
puis faire leur nid

Ecrire est presque trop
les mots qui se détachent

 

lutine - 22-10-2013

 

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1 octobre 2013

Traîne pas dans le vent

Devillers

une peinture de Michel Devillers
http://devillers.viabloga.com/

 

C'est toi qui cours là-bas
pigeon voyageur à ma recherche
je me souviens des murs clos
remets-toi au piano...
les sonates t'attendent et mes chimères
j'ai dit que je reviendrai la nuit
sur le rocher lorsque la lune se posera

J'ai dit que je me poserai
dans l'ombre où j'ai posé ma voix
j'ai pénétré la mer
les couloirs sous-marins
les viscères de la terre
j'ai dit que rien ne finirait
ce jardin au bout de la rue
nous l'arroserons d'eau de pluie
lorsque les années se poseront dans nos corps

Paumes ouvertes
j'ai couru la nuit jusqu'au port
la lune derrière les arbres
les étoiles au fond des yeux
je descends les échelles
saute les vagues
le vent sous mes jupes
je me souviens de mes fesses assassines
des mâts tout au bord
reine mer tempétueuse
le cri arrimé à l'anneau

Je veux encore sentir la gloire
qui farfouille mon cœur
au pilori porter ma couronne
brinquebalant mes jambes au ponton
mon frère avant de venir à toi
arroser les fleurs et les jonquilles
ils te diront quel bateau prendre
quand la nuit tombera
en langue d'oiseau jusqu'à ta porte

lutine

  

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