13 août 2013
l'étreindre encore
Les jours entre tes deux mains
tourne le monde
ainsi qu'une voix claire
sans personne autour
je continue à vieillir, peu m'importent
les plantes qui grimpent le long du toit
dans la blancheur qui m'enveloppe
la mer efface où se crée l'espérance
douce bouche avec ses cris
j'y enfouis nos visages dans notre cou
nos cheveux fauves
et nos sexes inondés de lumière
Simples désirs et le vent tournoie
sois tranquille, tu brûles
au bout de chaque nuit
nos lèvres sont des pylônes
la fusion était là
silencieuse et profonde
puis la mer à nouveau calme
l'oeil habité qu'elle replie
regarde l'eau comme elle file !
tout est là pareil à l'éphémère
tandis que draine ton parfum
l'étreindre encore
lutine - 13-08-2013
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