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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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13 août 2013

l'étreindre encore

 

 

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Oeuvre de Isabelle Zimmermann

 

Les jours entre tes deux mains
tourne le monde
ainsi qu'une voix claire
sans personne autour

je continue à vieillir, peu m'importent
les plantes qui grimpent le long du toit
dans la blancheur qui m'enveloppe

la mer efface où se crée l'espérance
douce bouche avec ses cris

j'y enfouis nos visages dans notre cou
nos cheveux fauves

et nos sexes inondés de lumière


S
imples désirs et le vent tournoie

sois tranquille, tu brûles
au bout de chaque nuit
nos lèvres sont des pylônes
la fusion était là
silencieuse et profonde
puis la mer à nouveau calme
l'oeil habité qu'elle replie

regarde l'eau comme elle file !
tout est là pareil à l'éphémère
tandis que draine ton parfum
l'étreindre encore

 

lutine - 13-08-2013



 

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Commentaires
R
Lutin, j'aime beaucoup ton texte.L'amour amène les mots.Les mots portent l'amour.<br /> <br /> Bises.
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L
Merci Christophe, je me suis rapprochée de Google n'étant pas convaincue, voyant "plantes" comme un COD, mais j'ai trouvé cela qui montre que tu as raison, l'hymne à l'amour de Piaf<br /> <br /> ....<br /> <br /> Peu m'importe si tu m'aimes<br /> <br /> Je me fous du monde entier<br /> <br /> Tant qu'l'amour inond'ra mes matins<br /> <br /> Tant que mon corps frémira sous tes mains<br /> <br /> Peu m'importent les problèmes<br /> <br /> Mon amour puisque tu m'aimes<br /> <br /> .....
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C
Très beau poème d'amour.<br /> <br /> J'aime beaucoup le "notre" cou (ô fusion, ô confusion... :-))<br /> <br /> <br /> <br /> (Par contre : "peu m'importe(nt) les plantes")
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L
merci
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J
et que cela me plait<br /> <br /> et que j'aime tes mots là
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