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Un nouveau regard, les mots qui se détachent
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19 juin 2012

Comme un animal

 

22-001


 

 

 

C'est douloureux et tendre à la fois
la route tracée de pluie
le silence des corps interdits
pliant leur ombre en désespoir

Comme il est doux de traverser les lieux solitaires
dans le dos des marches
descendre le long fil de l'oubli
refusant de dormir
le soir tendu comme l'orage

Il manque la longévité des heures
cogne le cœur
un jour le ciel s'arrêtera de pleurer
creusant la mer de sel
aux couleurs d'un champ de neige

Entre-temps les cheveux poussent
fleurs aquatiques dans les flaques d'eau
la mort n'éteint pas les lumières
glissent nos yeux dedans
les mains retenues





lutine - 19-06-2012

 

 

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Commentaires
A
Beau. Puis la mort n'était rien. Elle allume nos souvenirs.<br /> <br /> Bon dimanche.
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L
merci. Oui je fais la chasse au "je" découvrant quelquefois qu'il peut être nuisible.
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L
je prends la 2e et la 3e strophe Peut être qu'en ôtant le je, elles me touchent encore plus, solitaires, sans visage et dégagent une émotion infinie
Répondre
L
oui c'est certain Jeanne et commence une pénombre
Répondre
J
"la mort n'éteint pas la lumière"<br /> <br /> peut être un lumière en soi
Répondre
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