Quand le corps n’existe plus Courbé tel un roseau Habillé de chair Il n’y a plus bruit ni odeur Les ombres s’échappent Voleurs encapuchonnés Le jardin n’a plus de secret
D’un geste de la main Quelques cristaux de couleurs Dans la nuit de ton visage Illuminent le ciel
Une brise soudaine le poussait , léger, oh, si léger,<br />
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contre le banc, au pied de la buvette.<br />
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Il était cette enveloppe, qu’habite la lumière.<br />
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Une lumière que personne ne voit , même pas lui,<br />
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Mais qui n’a pas de secret, et donnait la couleur de son regard.<br />
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Un regard d’ombre, qui ne connaît du corps, que la pensée fugitive<br />
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D’une apparition d’années.<br />
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Ces années qui même en accumulées n’ont pas serti leur poids à l’épaisseur des jours. Il est,<br />
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l’âme légère et le corps absent.<br />
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Et la brise le portait, un peu plus loin, avec la poussière.., quand le corps n’existe plus , à<br />
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proprement parler : léger, léger.<br />
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RC – 19 juin 2012
Elséar ?<br />
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Je ne connais qu'Elzéard de Sabran qui par souci de mortification refusait le lait de sa nourrice<br />
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ce qui nous ramène à ta chair que l'on efface lorsque le corps n'existe plus.<br />
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Ton poème me pose la question de savoir si nous<br />
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n'existons vraiment que désincarnés ?<br />
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Sommes nous des ombres en suspension qui attendons<br />
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que l'on vienne nous décrocher ?<br />
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Il y a beaucoup à méditer dans ton texte.
que devient elle? <br />
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j'avais reconnu ce style<br />
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l'art efface la chair , le transcende c'est ce que dit ton poème